Le pacifisme du futur doit être résolument fondé sur la défense d’un ordre économique libéral bâti sur la propriété privée des moyens de production. C’est en ce sens qu’il faut comprendre cette célèbre phrase de Mises : « Quiconque souhaite la paix entre les peuples doit combattre l’étatisme. »
En 1919, après avoir dû quitter le confort de la scène intellectuelle de Vienne pour rejoindre le front des combats, Mises revient à ses activités et prépare un ouvrage, Nation, État et Économie, dans lequel il entend tirer les leçons du récent conflit mondial, redresser les conceptions erronées que les hommes se sont faites sur la nation, et fixer la voie pour un avenir plus radieux.
La Première Guerre mondiale a provoqué des destructions et des maux infinis. La solution pour l’avenir, écrit Ludwig von Mises en 1919, est dans l’application des principes du libéralisme, non dans la revanche et la renaissance de l’impérialisme.
Après la parution de L'économie en une leçon par Henry Hazlitt, l'Institut Coppet s'apprête à publier le deuxième volume de la Bibliothèque Autrichienne. Il s'agira du livre de Ludwig von Mises, Nation, État et Économie (1919).
Plein de bizarreries, à commencer par son orthographe réformée et sa manie des « projets » et des « conseils », l’abbé de Saint-Pierre est un personnage attachant, à l’œuvre très étendue et d’une vraie modernité. La biographie consciencieuse et savante de Jean-Pierre Bois, aisée et agréable à lire, fixe le personnage pour la postérité.
Cinéas fut un modèle pour les premiers pacifistes français. Repris par Émeric Crucé pour son livre Le Nouveau Cynée, ou Discours d’État représentant les occasions et moyens d’établir une paix générale et la liberté du commerce pour tout le monde (1623) il fut aussi une source d'inspiration pour le projet de paix perpétuelle de l'abbé de Saint-Pierre.
Dans un Projet de décret de 1790, Dupont de Nemours propose : « La Nation Française ne se permettra aucune guerre offensive pour s’emparer du territoire d’autrui, ni pour porter atteinte aux droits ou à la liberté d’aucune Nation. »
Le premier intérêt des gouvernements, compte tenu de la situation européenne, est de désarmer. C'est pour eux la seule manière de se préserver des dangers et de la ruine.
Sur le désarmement, La République française, 28 février 1848
Voir la liste des écrits de Frédéric Bastiat
45.
Paris, 27 février 1848.
Le National examine aujourd’hui notre situation à l’égard de l’... LIRE LA SUITE
Pour prouver le pacifisme et l'attitude non-interventionniste des libre-échangistes anglais, Gustave de Molinari offre au Journal des économistes de mai 1848 un commentaire des deux premières brochures de Richa... LIRE LA SUITE
Grands bâtisseurs de la doctrine du libéralisme économique, les Physiocrates ont été aussi d'ardents défenseurs de la paix, à une époque où la guerre apparaissait comme un horizon indépassable.
Partisan de la paix et de la liberté, en un siècle de guerres constantes et d'absolutisme, l'oeuvre vaste et pénétrante de l'abbé de Saint-Pierre a été l'objet d'un ouvrage par Gustave de Molinari (L’abbé de Sa... LIRE LA SUITE
En 1901, Frédéric Passy a reçu, avec Henri Dunant, le fondateur de la Croix Rouge, le premier Prix Nobel de la paix de l’histoire, pour récompenser son activité infatigable en faveur de la pacification du conti... LIRE LA SUITE