Le dangereux parti de la pitié et des bonnes intentions
Dans cette lettre de novembre 1704, que Boisguilbert envoie à Nicolas Desmarets, conseiller du Contrôleur général Chamillart, il insiste sur le danger que le parti de l’amour ou de la pitié du pauvre, celui des bonnes intentions, fait courir à la prospérité publique. C’est le procès de la démagogie et des bons sentiments aveugles, dressé par un penseur conscient de la force des lois économiques.