Ce texte est extrait d'une étude datant de 1940 : Hitler et la politique extérieure de la Rome antique. Certains passages furent refusés par la censure de l'époque.
Beaucoup d'Américains, de la Glenview State Bank of Chicago à l'auteur Ellen Brown, supposent que le régime économique nazi était un succès, mais un examen plus attentif raconte une histoire de rationnement, de pénuries, et de privations.
Il me fallait apprendre, en somme, que le nazisme avait été totalitaire par hasard, antilibéral par hasard, anticapitaliste par hasard, et socialiste par hasard. Une déception du même ordre intervint avec l’étude du communisme soviétique. Dès le début, je refusais d’accepter que l’Histoire puisse se dérouler par hasard.
Tel est bien l’objectif de ce brillant ouvrage : remettre l’économie au centre de l’analyse du régime hitlérien en offrant « un récit économique qui aide à étayer les histoires politiques produites au cours de la génération passée et à en dégager le sens. »
Ce que rejette Hitler dans le communisme, ce n’est pas son socialisme, c’est son origine juive et sa tendance internationaliste. C’est pour les mêmes raisons qu’Hitler condamne le capitalisme. Écrit comme une enquête policière, dans un langage clair, ce livre s’attache à détruire un par un les mythes populaires au sujet du national-socialisme.