L'Institut Coppet publie dans ce numéro de sa revue un nouvel extrait du brouillon des Œuvres complètes de Molinari, volume I, avec une notice et des notes explicatives. Cet extrait, couvrant 50 pages, est consacré à l'éloge que fit le jeune Molinari d'Alphonse de Lamartine, que B. Malbranque appelle « un encombrant modèle ».
Dans ce numéro spécial de la revue Laissons Faire, l'Institut Coppet vous offre un large extrait du brouillon du premier volume des Œuvres de Molinari en préparation. Sont compilés ici, avec une importante notice et un appareil de notes, les articles du jeune Molinari (1847) sur la crise irlandaise et l'Angleterre. Le numéro se clôt sur la critique du film Black '47, consacré à la crise irlandaise, et sorti à l'automne dernier.
En ce dimanche 3 mars 2019, 200 ans jour pour jour après la naissance à Liège, en Belgique, de Gustave de Molinari, l'Institut Coppet est heureux d'annoncer la préparation d'un projet d'envergure.
Nouveau numéro de notre revue Laissons Faire. Au programme : Molinari et la douane belge ; les Physiocrates et l’impossibilité du dirigisme ; Mises et le calcul économique en régime socialiste ; une critique de Marx par Ernest Martineau ; et enfin la religion, point de tension du libéralisme français.
À toutes les époques, le libéralisme français a été traversé par deux courants : ceux qui admirent la religion catholique et la présentent comme le soutien nécessaire de l’avancée vers la liberté ; et ceux qui la condamnent, la moquent ouvertement et espéreraient qu’elle s’effaçât ou qu’elle n’eût pas existé.
Nouveau numéro de notre revue Laissons Faire. Au programme : L’échec de l’État en matière de criminalité, par G. de Molinari ; Les contradictions du boulangisme, par Yves Guyot ; Molinari et la religion ; Les Physiocrates, défenseurs du libéralisme ; et enfin Edgard Depitre, historien du libéralisme, mort au combat durant la Grande Guerre.
Candidat à la chambre des députés de Belgique, Gustave de Molinari se prononce dans sa profession de foi de 1859 en faveur de la liberté des langues, dans ce pays où cohabitent wallons et flamands. Sans renier son appartenance à la culture française et à sa langue, il veut qu’une place égale soit laissée au flamand, comme vecteur de culture et outil d’expression d’une part de la communauté nationale.
Poussée par les vents de la révolte populaire, la prose de Molinari et de Bastiat, corrosive et brillante, acquiert en 1848 un caractère peut-être unique. Et pourtant on a peu lu, jusqu’à ce jour, les articles de l’éphémère Jacques Bonhomme, une feuille libérale très vindicative, publiée parmi tant d'autres, au milieu des insurrections de juin 1848.
En complément de l'étude précédente sur la conception que Molinari se faisait du rôle des religions dans les sociétés contemporaines et antiques, nous publions ici une lettre inédite que l'économiste belge envoya à Charles-Alexandre-Prosper Haulleville (1830-1898), journaliste belge qui venait de publier une recension du livre Religion (1892) de Molinari.
Dans Religion (1892), Molinari soutient que la religion, besoin naturel de l’homme, fut dans l’histoire un facteur d’ordre et de paix, qu’elle a entraîné à sa suite plus d’avantages que de maux, et qu'elle est encore appelée à jouer dans l'avenir un rôle déterminant.
Plein de bizarreries, à commencer par son orthographe réformée et sa manie des « projets » et des « conseils », l’abbé de Saint-Pierre est un personnage attachant, à l’œuvre très étendue et d’une vraie modernité. La biographie consciencieuse et savante de Jean-Pierre Bois, aisée et agréable à lire, fixe le personnage pour la postérité.
Les modes, en multipliant les achats, sont bénéfiques à l’activité économique, quoiqu'elles provoquent une destruction régulière de richesses qui peut contrebalancer son effet de stimulation positive sur l’esprit d’entreprise.
Dans cet extrait, Molinari décrit le raisonnement d'un député protectionniste qui justifie sa politique par des arguments purement clientélistes. C'est donc le processus démocratique que met en cause ici l'économiste, anticipant avec un siècle d'avance les travaux de l'école des Choix Publics de Virginie.
Une masse croissante de l'énergie vitale est aspirée hors de la société par les impôts et les dettes, afin de subventionner les coûts des services publics, ou de subventionner ceux qui contrôlent le monopole de la production de ces services.
Un choix se présente entre le « gouvernement-Providence », qui fait beaucoup et prend beaucoup, et le gouvernement à bon marché, qui se contente d’assurer la sécurité des biens et des personnes, et n’a besoin que de ressources limitées.
En février 1912, à la suite de la mort de Gustave de Molinari, l’homme politique belge Paul Janson se remémore un épisode de sa jeunesse : lorsqu’il avait assisté au meeting électoral finalement sans avenir de Molinari, qui cherchait alors à entrer à la Chambre.