Les grèves en France et l’émigration des capitaux français
La France, explique Paul Leroy-Beaulieu dans cet article de septembre 1888, présente un cadre fort peu attractif pour les grands capitaux, dont l’industrie et le commerce modernes ont besoin. Outre les impositions et les vexations des administrations centrales et locales, il faut compter avec les grèves intempestives d’ouvriers dont des politiciens habiles font tourner la tête. Le résultat est de causer l’émigration des capitaux, de déstabiliser l’économie française, et de causer la ruine tout à la fois des patrons et des ouvriers.