Les Autrichiens ont expliqué la crise et l'absence de redressement dans une langue limpide et simple, cette langue que Bastiat savait si bien manier contre les sophistes.
Les politiciens pervertissent la Loi, là est la source de tous les totalitarismes. Le socialisme est totalitaire par essence. C’est une construction artificielle. Il doit contraindre les gens à s’y soumettre, tout contrôler, et sanctionner les déviants rendus responsables de son échec.
Jörg Guido Hülsmann, le biographe de Mises, considère Bastiat comme « un précurseur des chercheurs actuels qui unifient droit et économie en une seule discipline ».
Le système de la liberté, est celui pour lequel la société, les personnes et les propriétés existent antérieurement aux lois. Dans ce système, ajoute Bastiat, « ce n'est pas parce qu'il y a des lois qu'il y a des propriétés, mais parce qu'il y a des propriétés qu'il y a des lois »
Dans cette lettre, Bastiat répond aux accusations de Lamartine portées contre le libéralisme : matérialisme, cupidité, égoïsme, inhumanité, mépris des pauvres et inégalités. Toute l'argumentation de Bastiat tient dans un principe : « la liberté est la meilleure des organisations sociales. » Il ajoute cependant une condition : que la loi ne vienne pas supprimer les conséquences, positives ou négatives, des actions de chacun. C'est le principe corollaire de la responsabilité.
Lorsqu'un groupe de pression obtient un avantage en spoliant d'autres personnes, il n'est pas obligé d'aller chercher lui-même l'argent auprès de ces personnes. Il lui suffit de s'adresser à l'Etat. L'Etat moderne est ainsi devenu une immense machine à transfuser de l'argent de l'un à l'autre.
Etat strictement limité à ses fonctions régaliennes, privatisation, baisse des prélèvements, flat tax, amnistie, liberté économique, droits de propriétés sûrs, libre échange, innovation, expérience, responsabilité personnelle, coopération naturelle et contrats libres, sont les clés de la sortie de crise et de la prospérité. Ce n’est que de cette façon que les particuliers répareront les dégâts des Etats.
En 2006, Jacques de Guenin faisait paraître aux Editions Charles Coquelin un livre d’initiation au libéralisme intitulé Logique du libéralisme. Morale – Vie en société – Economie.
Ce livre, fort bien argumenté ... LIRE LA SUITE
Les économistes pensent que les marchés peuvent utiliser les ressources de façon efficace pour peu qu'on les laisse tranquilles, il n'y a aucun avantage aux événements destructeurs.
Ludwig von Mises confirme dans les années 20 que la critique de Bastiat « de tous les protectionnistes et tendances associées reste non surpassée à ce jour. Les protectionnistes et interventionnistes n’ont pas été capables d’avancer un seul mot d’une réponse pertinente et objective »
Frédéric Bastiat reconnaissait que, à son époque, la « modération » politiquement populaire était le fruit de l’expansion de la coercition gouvernementale, alors que l’extrémisme, qui était continuellement attaqué, signifiait un engagement pour défendre la liberté.
Nous arrivons à cette conclusion inattendue: « la société perd la valeur des objets inutilement détruits, » — et à cet aphorisme qui fera dresser les cheveux sur la tête des protectionnistes : « Casser, briser, dissiper, ce n’est pas encourager le travail national, » ou plus brièvement : « destruction n’est pas profit. »
Louis Baudin fut l'ami et confrère de Ludwig von Mises lorsqu'ils enseignaient à Genève. Ce Précis d'histoire des doctrines économiques est un manuel destiné tout particulièrement aux étudiants.
Ce programme comprend seulement trois points. Il s’adresse à tous les Français, quelles que soient leur situation sociale, leurs croyances, leur couleur, leurs préférences, leurs talents. Il ne prend pas aux uns pour acheter les voix des autres. Il rend, à tous, ce qui leur appartient.
Entre un mauvais et un bon Économiste, voici toute la différence : l'un s'en tient à l'effet visible ; l'autre tient compte et de l'effet qu'on voit et de ceux qu'il faut prévoir.
"L'État, c'est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s'efforce de vivre aux dépens de tout le monde. Car, aujourd'hui comme autrefois, chacun, un peu plus, un peu moins, voudrait bien profiter du travail d'autrui."
Notre système fiscal pris dans son ensemble est régressif. C’est le message que délivrent les auteurs de Pour une révolution fiscale (2011) – Camille Landais, Thomas Piketty et Emmanuel Saez. Il faut donc profiter de la campagne présidentielle pour ouvrir ce débat et rétablir un système fiscal juste et efficace.