La doctrine du droit naturel ne dit pas que tous les hommes sont biologiquement égaux. Elle affirme que tous les hommes sont nés égaux en droits et que cette égalité ne peut être abrogée par aucune loi humaine.
Laissons les gens libres de déterminer sous quelle forme de gouvernement ils veulent vivre : la démocratie, le capitalisme, le socialisme ou la monarchie. Il n’y a pas pire régime que celui qu’on nous impose par la force et auquel on ne peut échapper.
"Les progrès du bien-être de la classe inférieure de la population sont et surtout seront, dans un prochain avenir, plus rapides que ceux de la classe moyenne et de la classe élevée. Sans arriver à un nivellement des conditions qui est impossible, à une uniformité des situations humaines qui serait mortelle à la société, le mouvement économique actuel conduit à un plus grand rapprochement des conditions sociales, à une moindre inégalité entre les fortunes."
En cherchant l’égalité, explique Paul Laffitte en 1887, nous l’avons perdu ; en voulant l’accroître, nous l’avons fait disparaître. Nous l’avons transformé en égalitarisme, et donc en paradoxe.
Il ne faut pas s’abuser, on aura toujours besoin d’un pouvoir arbitraire, on aura toujours besoin d’un despotisme avec l’égalité, avec l’égalité du moins telle qu’on a voulu l’entendre, celle qui, commençant par la loi, se fortifie par l’opinion et s’anime par l’envie.
Les institutions démocratiques réveillent et flattent la passion de l’égalité sans pouvoir jamais la satisfaire entièrement. Cette égalité complète s’échappe tous les jours des mains du peuple au moment où il croit la saisir, et fuit, comme dit Pascal, d’une fuite éternelle ; le peuple s’échauffe à la recherche de ce bien d’autant plus précieux qu’il est assez près pour être connu, assez loin pour n’être point goûté.
L’égalitarisme inhibe les incitations à produire et réduit tout le monde à l’égalité dans la misère
John Hospers, né en 1918, est une des grandes figures militantes du libertarianisme américain. Cet univ... LIRE LA SUITE