Liberté aux pauvres de travailler les fêtes et les dimanches après-midi
Sous l’Ancien régime, la question de la pauvreté ne se résout pas à celle des mendiants et des vagabonds. Pour que le travail fasse vivre, certains économistes réclament un allègement du poids que l’Église fait peser, par ses chômages forcés, sur l’activité productive d’un grand nombre d’artisans, de commerçants, qui pourraient tirer profit de cette liberté. L’abbé de Saint-Pierre, notamment, formule cette recommandation : que les travailleurs pauvres puissent travailler librement les dimanches après-midi (le matin restant réservé à la messe) ; toutes les fêtes seraient en outre déplacées aux dimanches.