Si la grève est une violation contractuelle, le fait de la définir comme un droit signifie ruiner d’entrée de jeu toute relation contractuelle, et par conséquent toute la société libérale.
Ses analyses se révèlent anticipatrices des idéaux libertariens, qui depuis quelques années font leur chemin parmi beaucoup d’entre ceux qui n’acceptent pas d’être assimilés aux socialismes de gauche et de droite.
Si les décisions collectives impliquent la coercition et si une société est d'autant plus libre qu'on réduit le recours à la violence injustifiée, la solution consiste à restreindre le rôle de la politique et de la démocratie, de manière à faire s'accroître l'espace réservée aux négociations de marché.