Ce 6 février, Ronald Reagan aurait eu 100 ans. Lorsqu'on lit les discours de Reagan écrits par lui, ou ses réponses spontanées lors des conférences de presse, l'influence de Bastiat apparait clairement.
L'œuvre de Bastiat est tout à fait originale. On ne peut le prendre ni pour un éclectique, ni pour un disciple ou un plagiaire. Il arrive avec une conception toute nouvelle des rapports économiques et avec la conviction que la paix doit renaître d'une nouvelle intelligence de ces relations.
L'homme qui a écrit : « Si j'avais le malheur de ne voir dans le capital que l'avantage du capitaliste, je me ferais socialiste », ou encore : « un travail bien important à faire pour l'économie politique, c'est d'écrire l'histoire de la spoliation »
Ce qui importe, c’est que pour être élue, une majorité doit assurer sa clientèle électorale qu’elle la « récompensera » de son soutien, sans pour autant remettre en cause les privilèges distribués par la majorité précédente à son autre clientèle.
Ironie du sort : c’est un auteur français, alors même que beaucoup d’américains associent spontanément « France » et « socialisme », que la droite américaine évoque pour dénoncer l’immoralité des tendances « socialisantes » de leur propre gouvernement.