A l'occasion de la parution d'une biographie de Revel, Alain Laurent répond à quelques critiques (notamment celles de Zemmour) souvent adressées à celui qui fut un libéral de la première heure.
Le libéralisme est né du souci de libérer l’individu des entraves que les pouvoirs, tant politiques que religieux, faisaient peser sur son autonomie. Comment être politiquement libre, lorsqu’on dépend économiquement de l’Etat pour son emploi, son logement, ses vacances… comme dans l’ex-URSS ?
Matthieu Ricard vient de publier son dernier livre. Derrière le sourire enfantin du moine, un vieux relent de calomnie contre Ayn Rand s'étale à longueur de pages. Un plaidoyer pour l'altruisme qui ne sent pas la rose.
Les nouveaux anti-libéraux ne connaissent pas leur sujet et ne comprennent pas un traître mot à ce sur quoi ils glosent. Plutôt fâcheux pour des philosophes (ce qu'ils sont professionnellement tous les trois) et des enseignants.
Lieu des « états généraux de l’opinion européenne » avec lequel « aucune autre académie n’aurait pu rivaliser » selon Stendhal (Rome, Naples et Florence, 1817), « maison mère du libéralisme » et « lieu où souffle l’esprit libéral européen » pour Albert Thibaudet (Les idées politiques de la France, 1932) et « creuset de l’esprit libéral » si l’on en croit le titre d’un ouvrage récent publié sous la direction de L. Jaume [1] : quelle exceptionnelle institution a donc pu s’attirer et mériter un aussi flatteur concert d’éloges échappant au passage du temps ?
Qu'est-ce que le libéralisme ? Quelles en sont les origines ? Quels en sont les grandes étapes, les grands composants et leurs penseurs ? C'est autour de ces questions que nous vous proposons de débattre le lundi 12 novembre à 20h
L’œuvre et l’importance cruciale de la pensée de Rand sont-ils enfin connus et reconnus en France dans les milieux intellectuels qui les ont si longtemps totalement ignorées ?
La longue diatribe de Timothy Snyder contre Ayn Rand (1905-1982) dans Le Monde des 9 et 10 septembre, apparaît tellement truffée de contre-vérités et d'assertions calomnieuses à l'encontre de cette écrivaine et philosophe américaine qu'elle appelle sans tarder une mise au point précise rétablissant les faits.
Quelle est l’entité qui agit prioritairement sur la vie commune des hommes ? Les individus séparés eux-mêmes ? La société organisée ? L’interaction des deux ?
L’objet de cet ouvrage, inédit par l’ampleur et la variété de son corpus est de mieux savoir ce qu’est le libéralisme, dans toutes ses dimensions, pas seulement économique mais aussi philosophique, politique, morale et culturelle, de donner la parole aux penseurs qui l’ont édifié et prendre appui sur les textes.
Hippolyte Passy a publié le premier texte exposant les raisons de la légitimité et de la nécessité de la responsabilité dans un article paru dans le « Journal des économistes » en juin 1855.
Au lendemain de l'élection présidentielle, l'Institut Coppet a choisi de remettre à l'honneur cet article percutant d'Alain Laurent, qui devrait éclairer encore les enjeux des semaines à venir.
L'intérêt de ce livre, c'est qu'il nous plonge au cœur du débat sur la légitimité du droit de propriété intellectuelle, un débat polémique qui divise profondément les libéraux/libertariens.
Ce colloque avait pour but de rassembler les libéraux, à l’initiative de Louis Rougier sur le thème du livre de Lippmann « La cité libre » dont l’objectif est de « rénover » ou « réviser » le libéralisme.
Dans une France déjà amplement hypersocialisée et donc institutionnellement socialiste, nous n'avons électoralement le choix qu’entre diverses variétés de socialisme plus ou moins accentuée.
Depuis bientôt une quinzaine d’années fleurissent les ouvrages où des universitaires de sensibilité gauchisante revendiquée ont entrepris de s’en prendre à l’individu et l’individualisme de manière plus sophistiquée, et parfois de les arracher au libéralisme pour s’en prévaloir.