L’Institut Coppet organise le 28 mai un séminaire intitulé : La renaissance du libéralisme classique au XXème siècle. Une histoire controversée.
Mais il reste 30 places alors inscrivez-vous vite !
Isep, 28 Rue Notre-Dame des Champs, 75006 Paris. De 19h à 22h, ouverture à 18h30.
Entrée 15 euros, buffet compris. Tarif étudiant 10 euros.
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Le séminaire en deux parties traitera de l’histoire controversée de la renaissance du libéralisme. Le fameux colloque Lippmann est parfois représenté par les anti-libéraux comme un complot, de même que la société du Mont-Pèlerin. Ce séminaire racontera la véritable histoire du libéralisme au XXème siècle.
Au programme :
1° De l’aventure du Colloque Lippmann au « néo-libéralisme » selon Michel Foucault. Par Christian Michel
En août 1938 un riche et talentueux journaliste américain réunit 26 intellectuels européens à Paris pour une rencontre qui devait porter son nom : le Colloque Walter Lippmann. Le but n’était rien moins qu’une refondation du libéralisme. Le terme « néolibéralisme » a été formé au cours de ce colloque pour désigner une troisième voie entre le capitalisme « débridé » et les socialismes de l’époque. Certains s’y opposèrent d’emblée (Ludwig von Mises, Friedrich Hayek), d’autres firent évoluer le concept vers l’ordolibéralisme en Allemagne (Wilhelm Röpke, Alexandre Rustow), vers la démocratie chrétienne en Italie (Luigi Einaudi) et le néoconservatisme aux États-Unis. Le paradoxe est que le terme néolibéralisme, sert maintenant à désigner « tout ce qui est mal », au point de devenir péjoratif – sauf pour un formidable représentant de la pensée postmarxiste, Michel Foucault. Celui-ci verra dans le néolibéralisme un mécanisme de défense contre l’oppression. C’est sur cette histoire, qui est celle du libéralisme moderne, et sur ces paradoxes que portera l’intervention de Christian Michel.
2° La révolution de la liberté aux USA. De Ludwig von Mises à Ron Paul. Par Michael Otis*
L’exil de Ludwig von Mises en 1943 aux USA, fut le point de départ d’un formidable renouveau de la pensée libérale classique qui prit bientôt le nom de libertarianisme pour se démarquer du « liberalism » de la gauche progressiste. Sous la houlette de Murray Rothbard dans les années 70-80, le mouvement libertarien renforce son message de « Laissez faire » et de réduction de la taille du gouvernement, prenant également ses distances à l’égard des conservateurs étatistes. Aujourd’hui, Ron Paul incarne cet héritage avec un succès grandissant au sein du parti républicain. Contre toute attente, son fils Rand Paul est même en passe de jouer un rôle majeur dans la prochaine campagne présidentielle. Comment les idées libertariennes ont-elles conquis l’Amérique ? Michael Otis est « paulien » depuis son adolescence et a dirigé une antenne locale de Students for Liberty dans le Kentucky. Au cours de son intervention (en français) il nous fera revivre cette révolution de la liberté Outre-Atlantique.
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