De la propriété littéraire et de la contrefaçon belge
Dans cet article publié en 1852, Gustave de Molinari poursuit sa campagne en faveur de la propriété littéraire, engagée plusieurs années auparavant. Pour lui, la propriété d’un auteur ou d’un artiste sur son œuvre est une véritable propriété, que la loi doit garantir contre les copies faites à son insu. Il plaide donc pour la fin de la contrefaçon internationale mais aussi pour la suppression des bornes fixées en nombre d’années après la mort d’un auteur, pour que la propriété littéraire devienne ce qu’elle doit être dans une société évoluée : une propriété pleine et entière, respectée et protégée.