L’Ecole Polytechnique, confluent de l’influence de Walras et de Colson sera donc pour Jacques Rueff, le creuset où s’élaborera, très tôt, très vite, la ligne directrice de sa pensée.
Retour sur l’influence durable et pourtant méconnue du « modèle chinois » sur la pensée économique française du siècle des Lumières. Ce siècle, de tous le plus atteint par la « sinophilie », vit Voltaire se passionner pour la Chine, Quesnay en faire un modèle de réformes économiques, et Turgot y chercher son inspiration.
Per quanto debole possa essere l'influenza degli economisti francesi nei dibattiti economici contemporanei, la storia della formazione e dello sviluppo del pensiero economico è ovunque segnata dai contributi fondamentali dei Francesi.
De la liberté de la presse est l’un des premiers et des plus méconnus écrits de Jean-Baptiste Say. Paru en 1789, il est significatif du progrès, en France, des idées de liberté. Il est aussi une contribution courageuse et bien sentie de celui qui devint plus tard le plus grand économiste libéral français.
Our goal for this journal is to offer a relevant publication to challenge the economic misconceptions of our time, and increase awareness about the French Classical Liberal School. This is a new way for us to spread the message of liberty and highlight the lack of liberty-minded politicians in France.
Au XVIIIe comme au XIXe siècle, les économistes français sont sceptiques face aux progrès de la démocratie. Ils sentent qu'elle est, ou qu'elle peut être un instrument d'usurpation, de tyrannie et de spoliation.
On connaît tous l'abominable fiscalité de l'Ancien Régime, et l'image d’Épinal qui lui est associée : celle d'un paysan accablé sous le poids de l'impôt. En vérité, pourtant, le travailleur français moyen sous ... LIRE LA SUITE
À l'occasion de la parution par l'Institut Coppet, d'un recueil intitulé Écrits Économiques de Voltaire où l’on retrouve les positions de Voltaire sur l'économie, cet article rend compte du cadre intellectuel de l'époque en matière de science économique et des vues de cet observateur attentif et talentueux.
Les nouveaux anti-libéraux ne connaissent pas leur sujet et ne comprennent pas un traître mot à ce sur quoi ils glosent. Plutôt fâcheux pour des philosophes (ce qu'ils sont professionnellement tous les trois) et des enseignants.
« Je veux me défendre devant vous, défendre mes amis, mes collaborateurs et mes maîtres, c'est-à-dire tous ceux dont l'ensemble constitue l'école à laquelle je m'honore d'appartenir, l’école de la liberté. »
Les libéraux sont aujourd’hui les hérétiques de la religion politique qui domine l’opinion. Pourquoi une telle méconnaissance des justifications rationnelles du libéralisme ? Quels sont les obstacles épistémologiques et idéologiques à une compréhension minimale des thèses libérales ? Telles sont les questions posées dans l'introduction à ce monumental ouvrage.
L’objet de cet ouvrage, inédit par l’ampleur et la variété de son corpus est de mieux savoir ce qu’est le libéralisme, dans toutes ses dimensions, pas seulement économique mais aussi philosophique, politique, morale et culturelle, de donner la parole aux penseurs qui l’ont édifié et prendre appui sur les textes.
On fait souvent remonter les sources de la pensée économique libérale à Adam Smith. Murray Rothbard, dans son Histoire de la pensée économique, a contesté cette vision des choses, mettant en lumière l'éclat de Turgot.
L'objectif de ce dictionnaire est de donner aux Français les moyens de dépasser les caricatures et de se prononcer, en honnête homme, sur une pensée occultée, ou calomniée. Il est aussi de montrer que le libéralisme bien compris est une alternative à la pensée unique étatiste, de droite comme de gauche.
Alain Laurent recense deux parutions consacrées à l'histoire du libéralisme : Sébastien Caré, Les libertariens aux États-Unis et Michel Guénaire, Les deux libéralismes.
La preuve qu’une tradition libérale authentique existe réellement en France, c’est que nous possédons l’une des plus grandes œuvres collectives du libéralisme : les volumes du Journal des Economistes, écrits entre 1841 et 1940 par des auteurs que nous envient les américains.
Raphaël Enthoven, sur France Culture, recevait le 11 septembre 2009 Alain Laurent et Valérie Charolles dans le cadre de son émission Les nouveaux chemins de la connaissance.