L'Institut Coppet interrompt ses activités pendant 3 semaines pour cause de congés annuels. Nous serons de retour le 12 août avec de grands projets et de belles surprises.
Loin d’être en conformité avec les principes de la Révolution de 1789 et de la Déclaration des droits de l’homme, les principes du socialisme sont en contradiction formelle avec eux. Le socialisme n’est pas, quoi qu’on en dise, l’héritier légitime, le continuateur des traditions et des doctrines de la Révolution, il en est l’opposé et la négation.
Dans ce court pamphlet consacré à la crise du logement (1946), Milton Friedman et George J. Stigler comparent la pénurie causée par le contrôle des loyers en 1946 avec la reconstruction de San Francisco après le tremblement de terre de 1906, alors que les loyers étaient libres.
La Russie ne cesse d’être placée sur le banc des accusés. Cette ambiance délétère rappelle une certaine époque, et un nom : celui d’Arthur Raffalovich, un économiste libéral franco-russe tout à fait éminent, qui fut au centre d’un scandale de corruption de la presse qui affola l’opinion publique et eut des répercussions considérables.
Le 14 juillet 1790, la France s’était dotée d’une constitution anti-absolutiste, elle avait abandonnée l’économie dirigée, elle avait rétabli des impôts équitables et la garantie des libertés individuelles. Cela n'a pas duré...
Les modes, en multipliant les achats, sont bénéfiques à l’activité économique, quoiqu'elles provoquent une destruction régulière de richesses qui peut contrebalancer son effet de stimulation positive sur l’esprit d’entreprise.
Ernest Martineau fait partie des disciples oubliés de Frédéric Bastiat. Défenseur, pour des raisons scientifiques tout autant que philanthropiques, du libre-échange entre les nations, il s’est aussi livré avec beaucoup d’énergie à la réfutation des théories collectivistes d’auteurs comme Karl Marx.
L'État, par sa culture du secret, ses restrictions sans fin et ses subventions déraisonnables, a fait plus de mal que de bien sur le secteur de l'énergie nucléaire. Seul un développement de la technologie nucléaire sur le marché libre et sous la loi de la concurrence peut permettre de tirer le meilleur parti de cette énergie, à moindres frais et à moindres risques pour le public consommateur.
Il n’existe pas de droit à être syndiqué parce que la syndicalisation implique toujours l’usage de la violence, soit la violence physique, soit la menace de la violence physique, soit la violence légale, qui contraint les patrons à se soumettre. Le syndicalisme c’est l’affirmation d’un droit du plus fort, c’est-à-dire un faux droit.
Il existe aujourd’hui dans l’économie anglo-saxonne une véritable « conspiration du silence » concernant le travail et les réalisations de l’École libérale française d’économie. Et il s'agit de s'y opposer.
Les difficultés de la planification économique sont encore plus nombreuses et insurmontables à l’échelle européenne qu’à l’échelle nationale. Dans les décisions d’autorité à l’échelle européenne, il est impossible que la justice et la morale ne soient pas foulés aux pieds.
Montaigne a été le premier à soutenir cette idée fausse que le commerce est un jeu à somme nulle où le profit de l’un fait la perte de l’autre. Ce préjugé, encore bien tenace, ne résiste pas à l’analyse économique la plus élémentaire.
En 1854, Horace Say rapporte que le peuple américain, emporté par la fougue de ses pionniers, a des visées sur son voisin du sud. Selon l'auteur, c’est le rôle de l’Américain, laborieux, industrieux, de s’annexer le Mexique pour entreprendre de le défricher et de le développer.
La clé du développement économique est de laisser le marché, plutôt que l'État, déterminer le ou les types d'énergie qui doivent être employés. Ce fait du reste, clair dans la théorie, est très bien illustré par l'histoire.
La bureaucratie Bruxelloise inspirée des modèles juridiques positivistes, normativistes et territoriaux, exprime très clairement cette volonté de perpétuer un ordre légal absorbé par un Super État à l’échelle européenne.
Lié à une conception étatiste de l’éducation, le baccalauréat a fait débat depuis des siècles déjà. Les économistes eux-mêmes en sont allés de leur critique. Celle de F. Bastiat reste la plus célèbre et la plus profonde, et donc, pour notre époque, la plus digne d’intérêt.
Dans cet extrait, Molinari décrit le raisonnement d'un député protectionniste qui justifie sa politique par des arguments purement clientélistes. C'est donc le processus démocratique que met en cause ici l'économiste, anticipant avec un siècle d'avance les travaux de l'école des Choix Publics de Virginie.
Dans le 4e épisode de Free to Choose (La liberté du choix), Milton Friedman raconte comment les programmes de l’État-providence, quoique bien intentionnés, produisent des résultats pernicieux. L’aide sociale, d... LIRE LA SUITE
Dans le domaine du transport ferroviaire, dont la gestion publique est prétendument évidente, les résultats comparés de l'initiative privée et de l'initiative par l'État ont rendu des résultats tout à fait clairs. L'exemple anglais, lors de la Révolution industrielle, et l'exemple français, sous l'intervention croissante de la puissance publique au tournant du XXe siècle, en sont la preuve.
En 1767, Diderot recommande à l'impératrice Catherine II de Russie le nom de Lemercier de la Rivière, physiocrate français, pour l'aider dans sa réforme du droit russe. « C’est l’apôtre de la propriété, dit-il, de la liberté et de l’évidence. De la propriété, base de toute bonne loi ; de la liberté, portion essentielle de la propriété, germe de toute grande chose, de tout grand sentiment, de toute vertu ; de l’évidence, unique contre-force de la tyrannie et source du repos. »