La question de la paix
Dans cet article, Frédéric Passy revient sur les nouveaux développements des idées de pacifisme et d’arbitrage, qui lui sont chères et qu’il a défendues toute sa carrière durant. En 1895, la question de l’Alsace-Lorraine, qui a fait naître des tensions réelles mais dont il ne faudrait pas, dit-il, s’exagérer la portée, est surtout posée, et elle doit être résolue comme les autres par l’arbitrage. La concorde et la paix européenne, surtout, sont à fonder, si l’on veut éviter un embrasement généralisé.