Les origines chinoises du libéralisme

À l'aube du siècle des Lumières, le modèle chinois, porté par les missionnaires jésuites, s'est imposé en Europe. Pour Pierre Bayle ou Voltaire, la Chine devient un modèle de tolérance, et pour Boisguilbert, le marquis d'Argenson, les physiocrates et Turgot, cette nation illustre la mise en pratique de l'économie politique du laissez-faire, qu'ils développent parallèlement. Retour, avec ce livre, sur une influence majeure, réexaminée avec soin.

Abrégé de la Démocratie en Amérique d’Alexis de Tocqueville

La Démocratie en Amérique, publié en deux parties (1835 et 1840), est un chef-d'oeuvre intemporel, acclamé et indéfiniment commenté. Son millier de page pouvant paraître intimidant, l'Institut Coppet publie cet abrégé de 200 pages, richement annoté, où sont condensés les meilleurs morceaux, les développements les plus dignes d'être lus.

Une longue paix européenne peut-elle faire oublier aux peuples les maux de la guerre ?

Dans son Projet pour rendre la paix perpétuelle en Europe (1713), l’abbé de Saint-Pierre examine l’objection suivante : est-il possible qu’une paix prolongée fasse disparaître des esprits les maux des guerres passées et qu’ainsi la paix, par une sorte de ruse de l’histoire, fasse le jeu des partisans de la guerre, de l’expansion et des conquêtes ?

Benoît Malbranque – New and unpublished material regarding French classical liberalism

In this book are published a wide range of new and unpublished documents, from renown authors such as the physiocrats, Bastiat, Molinari, J.-B. Say, Yves Guyot, among other names. These writings, offered in both original French and English translation, and carefully annotated, uncover new aspects of French classical liberalism and will be of great value to scholars and lovers of liberty alike.

Les dangers du droit à l’hôpital

Cet article de Gustave de Molinari, publié il y a 170 ans jour pour jour, et qu’on retrouvera bientôt au volume 8 de ses Œuvres complètes, illustre les répugnances que les grands libéraux du XIXe siècle avaient à l’endroit de la santé gratuite, et quels étaient leurs arguments pour s'y opposer.

Écrits physiocratiques de Louis-Paul Abeille

L’Institut Coppet publie la première édition des Écrits physiocratiques de Louis-Paul Abeille (1719-1807). Au sein du courant physiocratique, cet économiste développa une doctrine propre, fondée sur le laisser-faire et le laisser-passer, sur l’intérêt personnel, sur la propriété privée, et sur cette liberté du commerce qu’il voulait toujours pleine et entière, c’est-à-dire illimitée.

Face à l’État nounou, lire et relire Molinari

Plonger dans les textes de Gustave de Molinari ouvre un nombre incalculable de réflexions sur la nature et les limites de l’État, le rôle du droit dans une société de liberté, la place à donner à la morale et à la religion, le primat de la personne humaine, l’échange libre comme pivot central d’une société harmonieuse, sur la démocratie, la guerre et la paix.

Le libéralisme français et l’écologie

Les grands auteurs qui ont fondé en France la doctrine du libéralisme économique se sont presque unanimement prononcés pour une protection de l’environnement par l’État. Dès lors, ceux qui, au nom de ce même libéralisme, négligent aujourd’hui ce que d’autres appellent un devoir, individuel et collectif, de protection de l’environnement, ceux là contredisent directement les plus grands représentants de cette école de pensée, quoique probablement sans le savoir ni s’en douter.

Sortie des 4 premiers volumes des Oeuvres complètes de Molinari

Dans quatre volumes consciencieusement annotés, et remplis de notices explicatives, la trajectoire unique de Gustave de Molinari prend sens. Sur la base de documents inédits ou nouveaux, la compréhension de cet auteur majeur est profondément renouvelée. Désormais il se présente à nous dans son authenticité et son originalité, prêt pour nous servir d'inspiration.

Gustave de Molinari et la question des chemins de fer au milieu du XIXe siècle

Parce qu’avec le recul elles apparaissent de manière univoque comme des véhicules de progrès, d’émancipation et de croissance, les grandes inventions qui ont marqué l’histoire économique de l’humanité sont propres à être mal jugées. Aussi, avant d’entrer, avec Molinari, dans la question des chemins de fer du début de la décennie 1840, il nous apparaît nécessaire de considérer avec prudence l’état de la technologie et celle des besoins des consommateurs, au risque d’être emportés par la conviction facile mais remarquablement inappropriée de la supériorité naturelle et inéluctable du chemin de fer.