Les premières propositions de réforme de Boisguilbert
Dans cette lettre, Boisguilbert se présente au contrôleur général comme un donneur d’avis ayant, contrairement aux autres, l’avantage de connaître les faits, doté qu’il est d’un bagage de connaissances pratiques « acquises par quinze années de forte application au commerce et au labourage ». Il explique ensuite dans les grandes lignes ses idées économiques : si le peuple est misérable, c’est qu’il souffre de l’incohérence de la fiscalité et des entraves à la liberté du commerce ; il convient donc d’établir la liberté des chemins et de réformer l’assiette de l’impôt.