La crémation
Après avoir défendu à la tribune cette cause qui était pour lui une conviction, et qu’il matérialisera lui-même par ses dernières volontés, Frédéric Passy prenait la parole en 1895 devant la Société de crémation, pour cette pratique de l’incinération qu’il défendait contre les dangers sanitaires des enterrements. Naturellement, dans cette cause, il invoquait la liberté, non la contrainte : il voulait rendre autorisée cette pratique mal considérée par quelques églises officielles, fondant son espoir dans la tolérance et la promotion des idées.