Préface à “Pacifisme et colonisation” de François Nicol
En 1908, fortement affaibli et à moitié aveugle, Frédéric Passy s’est retiré dans les Pyrénées atlantiques pour prendre du repos. Il y reçoit (malgré ses ordres contraires), le texte d’une brochure qu’on lui lit, sur la manière de rendre compatibles la colonisation et l’idéal de la paix. Sceptique, quant à lui, sur le bienfondé de la colonisation, Passy ne peut manquer de rappeler ses convictions dans la courte préface en forme de lettre, que son « collègue », François Nicol, insère en ouverture de son texte.