Chronique (Journal des économistes, décembre 1900)

Chaque mois, entre  1881 et 1909, Gustave de Molinari a publié une chronique politique et économique dans le Journal des économistes, commentant l’actualité française et internationale sous un angle résolument libéral. Au programme notamment, dans cette livraison de décembre 1900, le monopole des agents de change, la taxation des indigènes à la Nouvelle-Calédonie, les atrocités des pays soi-disant civilisés en Chine, le protectionnisme en Italie, et une notice de M. Picot sur Léon Say.

Chronique (Journal des économistes, juin 1900)

Chaque mois, entre  1881 et 1909, Gustave de Molinari a publié une chronique politique et économique dans le Journal des économistes, commentant l’actualité française et internationale sous un angle résolument libéral. Au programme notamment, dans cette livraison de juin 1900, la réglementation des marchés à terme, le monopole des agents de change, les méfaits du colonialisme à Madagascar, à la Nouvelle-Calédonie et au Tonkin, et la protection des animaux en Afrique.

Les inspirations libérales d’Émile Zola dans Germinal

Passé à la postérité comme un roman résolument socialiste, le Germinal de Zola s'inspire en réalité d'une large littérature libérale (Yves Guyot, Paul Leroy-Beaulieu, Jules Simon), qui teinte la narration d'un arrière-fond critique. Le socialisme, but apparent, est maltraité page après page. Sous la plume de l’auteur, il n’est plus que messianisme sans substance, euphorie de violence sans but. Les socialistes y sont montrés comme ne s’entendant jamais entre eux, consumant leurs forces dans des guerres internes, et prêts à tous les sacrifices pour mettre en application le plan précis dont leur intelligence a accouché.

Correspondance avec la famille Cheuvreux (partie 3 sur 3)

En 1878, les éditions Guillaumin publiaient une correspondance de Frédéric Bastiat avec la famille Cheuvreux. Depuis, cette ressource n’a cessé d’être utilisée par les spécialistes de son œuvre ou du libéralisme français, qui y trouvent les confessions et les états d’âme d’un auteur cardinal. — Récemment, l’Institut Coppet a mis la main sur deux copies inédites de ces lettres, qui dévoilent de nombreuses et profondes altérations. Dans cette nouvelle édition les lettres et fragments censurés sont rétablis, faisant réapparaître Bastiat dans toute son originalité et son authenticité.

Chronique (Journal des économistes, juin 1901)

Chaque mois, entre  1881 et 1909, Gustave de Molinari a publié une chronique politique et économique dans le Journal des économistes, commentant l’actualité française et internationale sous un angle résolument libéral. Au programme notamment, dans cette livraison de juin 1901, le sens et la portée du développement du socialisme d’État en France, un hommage rendu à la mémoire de Frédéric Bastiat, l’union douanière des pays scandinaves, et les atrocités commises en Chine par les nations soi-disant civilisées.

De la société conjugale (Partie 3 sur 3), par Louis Wolowski

Dans la suite de son étude sur la mariage et le divorce, Louis Wolowski étudie particulièrement les conditions de la répudiation des époux à l’époque de la Rome ancienne. Il souligne que l’immuabilité du mariage fut longtemps un dogme accepté, et que l’introduction du divorce fut fatal pour les mœurs et la stabilité de la société. Tout concourt, d’après lui, à prouver qu’une société libre doit être fondée sur des mariages irrévocables.

Chronique (Journal des économistes, octobre 1899)

Chaque mois, entre  1881 et 1909, Gustave de Molinari a publié une chronique politique et économique dans le Journal des économistes, commentant l’actualité française et internationale sous un angle résolument libéral. Au programme notamment, dans cette livraison d’octobre 1899, l’accroissement des dépenses et de la dette en France, les syndicats et les grèves, la guerre des Boers, et le ralentissement de la population dans les pays civilisés.

L’hygiénisme et les vins

Dans Le Siècle, en 1895, Yves Guyot poursuit sa croisade contre les hygiénistes, qu’il accuse de vouloir proscrire des habitudes alimentaires sans preuve suffisante. Sur le vin, leurs revirements et la faiblesse de leurs raisonnements sont comiques. Ils n’iraient pas moins qu’à en proscrire tout à fait la consommation, si on les laissait maître d’en décider. Ce qu’il faut cultiver avant tout chez les individus, conclut-il, c’est la méfiance devant la science médicale, surtout officielle.

Chronique (Journal des économistes, juillet 1899)

Chaque mois, entre  1881 et 1909, Gustave de Molinari a publié une chronique politique et économique dans le Journal des économistes, commentant l’actualité française et internationale sous un angle résolument libéral. Au programme notamment, dans cette livraison de juillet 1899, l’ouverture de la profession d’avocat aux femmes, l’antisémitisme en Algérie, les colonies anglaises, la création d’une banque d’État en Suisse, et les atrocités des Américains en guerre aux îles Philippines.

Y a-t-il lieu de rétablir les tours pour les enfants abandonnés ? (Société d’économie politique, 1877)

À la Société d’économie politique, le docteur Brochard est appelé à exposer ses convictions en faveur du rétablissement des tours, ces endroits où les mères pouvaient abandonner légalement leur enfant à la charité publique. Mais Frédéric Passy et Joseph Garnier ne sont pas convaincus par son exposé. D’après eux, les tours détruisent la responsabilité individuelle et provoquent plus de mal que de bien. Leur mérite supposé, de diminuer infanticides et avortements, n’est pas prouvé. Il faut les laisser fermés, et chercher des solutions du côté de la reconnaissance de la paternité.

Chronique (Journal des économistes, mai 1899)

Chaque mois, entre  1881 et 1909, Gustave de Molinari a publié une chronique politique et économique dans le Journal des économistes, commentant l’actualité française et internationale sous un angle résolument libéral. Au programme notamment, dans cette livraison de mai 1899, l’impérialisme anglais et ce qu’il coûte, les progrès du protectionnisme américain, les lois ouvrières en France, la lutte entre Boers et Uitlanders, et l’impôt sur les vins.

Du mandat du législateur et de ses limites

La théorie de la souveraineté du peuple, issue de Jean-Jacques Rousseau, n’offre pas satisfaction, au point de vue de la défense des libertés humaines, explique ici Ernest Martineau, en bon disciple de Bastiat. Si un homme n’a pas le droit de violer la liberté d’un autre, une collection d’individus ou l’État en tant qu’être abstrait, n’a pas davantage ce droit. Par conséquent, le mandat du législateur doit naturellement se borner à des limites très étroites, celles de la protection de la liberté humaine et de ses effets.

Les accidents du travail et le Congrès de Milan

En 1894, Yves Guyot revient dans la Revue politique et parlementaire sur les discussions qui viennent d’avoir lieu, lui présent, au congrès de Milan sur les accidents du travail. Venu sans préjugé, Guyot a pu étudier les effets de l’assurance obligatoire par l’État instaurée en Allemagne, et il en est revenu plus favorable que jamais à l’assurance libre et aux prescriptions existantes du Code civil.

Accident du travail

Tout juste revenu du Congrès international de Milan, organisé sur la question des accidents du travail, Yves Guyot fait part de ses observations dans la presse parisienne. Le système allemand de l’assurance obligatoire le convainc moins que jamais : les faits prouvent qu’il atteint des résultats déplorables, et ce en usant du moyen peu progressiste de la contrainte légale. Si l’on veut maintenir intacte, dit-il, la liberté et la responsabilité individuelle de l’ouvrier comme du patron, c’est vers l’assurance libre et vers le mécanisme déjà existant de la responsabilité civile qu’il faut se tourner.

La colonisation, par Edmond About

Un mois avant sa mort, Edmond About prend la parole devant la Société française de colonisation, dont il est devenu le président. On sait que depuis la défaite française de 1870, About croit trouver dans les colonies le moyen pour la France de regagner une influence et de continuer à compter dans le monde. Ici, il évoque l’utilité des colonies pour l’absorption d’une partie des malheureux des grandes villes, que l’hiver glace, et qui peinent à trouver logement et nourriture. Ils feraient d’admirables colons, si l’initiative privée et l’État au besoin les aidaient dans leur transport aux colonies. 

Les mœurs financières actuelles et les réformes légales nécessaires

Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, la succession de scandales financiers et boursiers préoccupe les hommes d’État et les spécialistes des questions économiques et financières. Pour Leroy-Beaulieu, écrivant en 1875, la spéculation est dans l’ordre des choses et ses ravages fréquents sont hors de la portée du législateur. Il existe toutefois, dans la loi sur les sociétés par exemple, des vices ou des manquements, et des réformes sages, respectant la liberté, pourraient mettre des bornes à certaines pratiques. Mais l’essentiel est pour l’investisseur de se tenir circonspect et attentif.

Chronique (Journal des économistes, 1888)

Chaque mois, entre  1881 et 1909, Gustave de Molinari a publié une chronique politique et économique dans le Journal des économistes, commentant l’actualité française et internationale sous un angle résolument libéral. Au programme, dans cette livraison de juin 1888, le protectionnisme aux États-Unis, le travail des femmes, la réforme du droit pénal, et bien d’autres sujets.

Le Code civil et la question ouvrière

En 1886, une discussion s’engage à l’Académie des sciences morales et politiques sur le contrat de travail et la législation qui l’encadre. Pour Paul Leroy-Beaulieu, l’un des intervenants, la loi n’a plus grand’chose à faire dans la question : à part la question spéciale des femmes, dont la liberté du travail est incomplète, et qui ne jouissent pas comme elles devraient de la libre disposition du salaire, le législateur aurait tort d’intervenir dans les rapports entre employés et employeurs. Même pour le cas des accidents du travail, alors largement débattu, on devrait recourir d’abord à l’assurance libre, et ne pas postuler d’emblée qu’une loi générale est nécessaire.

La politique douanière des États-Unis et la viticulture française

En 1894, après avoir jadis été un modèle et un exemple de protectionnisme, les États-Unis se préparent, sous la présidence Cleveland, à renouer avec une politique de libre-échange comme en Angleterre. Pour Léon Say, c’est l’occasion pour la France de suivre le mouvement. Il fait aussi mention de la question particulière des vins, dont les producteurs français espèrent un dégrèvement aux États-Unis, suivant la nouvelle politique américaine.

Le monopole de l’alcool 

Depuis la fin du XIXe siècle, le monopole de l’État sur la production et la distribution de l’alcool est imaginé par quelques esprits chimériques comme une panacée pour augmenter sans douleur le budget de l’État. Dans cet article publié en 1903, Yves Guyot pourchasse les sophismes et les déceptions de ces projets, sans cesse remis devant l’Assemblée nationale, et offre la réfutation des faits aux socialistes qui les portent.