Ce souci de l’avenir est un titre de noblesse de l’homme. Plus nous nous avançons dans la voie du progrès, plus nous nous efforçons de saisir le temps, de le faire entrer dans nos calculs.
Les libéraux « radicaux » de la Restauration ont développé une philosophie sociale, fondée sur le droit naturel lockéen, qui annonce la théorie du « Public Choice » et qui élabore une analyse de classes avant Marx.
En seulement 5 ans, Alexander McCobin et son équipe ont réussi l’exploit de créer un réseau mondial d’étudiants libertariens : plus de 863 groupes SFL sont répertoriés dans le monde à l’heure actuelle.
Cette œuvre restera comme un tournant majeur des débats méthodologiques des années trente jusqu’à aujourd’hui, grâce à sa fameuse définition de la science économique comme science étudiant le comportement humain, celui-ci étant réduit, chez Lionel Robbins, à l’usage alternatif de ressources rares afin d’atteindre des fins ordonnées.
En même temps que les doctrines économiques nous conduisent à reconnaître quel est le véritable objet de la société, le travail, elles nous apprennent à discerner ce qui est l'objet certain des gouvernements, la liberté et la sûreté.
L’objectif de ce séminaire est de permettre à chacun d’engager une réflexion sur ses propres convictions philosophiques et politiques à la lumière de 5 écoles libertariennes et de 8 auteurs. Chacun pourra en tirer ses propres conclusions.
Un État libertarien permet à chacun d’entre nous de vivre non pas la meilleure vie comme l’envisage le consensus de tous, mais la meilleure vie comme chacun de nous la définit.
Un État, s’il veut réellement être un État selon la plupart des définitions, doit remplir deux critères – et les faire appliquer. D’abord, l’État doit maintenir un monopole de l’usage de la force au sein de la région géographique qu’il contrôle. En second lieu, l’État doit collecter l’impôt.
Nozick dit que nos droits fonctionnent comme des « contraintes secondaires », limitant ce que d’autres – en incluant l’État – peuvent nous faire. Nous ne pouvons pas marchander nos droits pour des avantages ou des bénéfices particuliers.
C'est ainsi que la division du travail facilite et étend considérablement la production ; mais elle est en même temps un puissant moyen d'investigation et de développement pour les connaissances humaines, et son influence mérite d'être étudiée par les philosophes, en même temps que par les économistes.
La plus grande menace pour l'humanité et la civilisation est la propagation de la philosophie totalitaire. Sa meilleure alliée n'est pas la dévotion de ses adeptes, mais la confusion de ses ennemis. Pour la combattre, nous devons la comprendre.
Si l’on considère que le « droit au travail » n’est autre que le droit pour chacun de travailler et de récolter les fruits de son travail, j’y suis évidemment favorable. Mais si l’on considère qu’il s’agit pour l’individu de demander à l’État qu’il lui procure un travail par la force, je n’ai jamais approuvé cette bizarre option.
Il me fallait apprendre, en somme, que le nazisme avait été totalitaire par hasard, antilibéral par hasard, anticapitaliste par hasard, et socialiste par hasard. Une déception du même ordre intervint avec l’étude du communisme soviétique. Dès le début, je refusais d’accepter que l’Histoire puisse se dérouler par hasard.
Tel est bien l’objectif de ce brillant ouvrage : remettre l’économie au centre de l’analyse du régime hitlérien en offrant « un récit économique qui aide à étayer les histoires politiques produites au cours de la génération passée et à en dégager le sens. »
Le socialisme et le capitalisme offrent des solutions radicalement différentes au problème posé par la rareté : puisque les ressources disponibles sont rares, comment en attribuer la propriété et le contrôle ?
Une différence cruciale séparait l’Angleterre et la France : les Anglais accordaient comparativement beaucoup d’importance au commerce et portaient les marchands en haute estime. En France, les aristocrates et les élites regardaient les commerçants avec condescendance.
De nombreux libéraux classiques rejetaient l’idée de l’émancipation des femmes parce qu’ils pensaient qu’elle faisait partie intégrante du rejet socialiste de la propriété et du mariage, et du nivellement forcé de tous les individus. [...] Si les économistes politiques libéraux veulent être cohérents, ils doivent donc être en faveur du libre-échange total pour les femmes.
Je recherche des courageux pour m'aider dans un nouveau projet pour l'Institut Coppet. L'objet est d'éditer de nouveaux Mélanges d'Economie Politique (après ceux d'E. Daire / G. de Molinari en 1847-48), et en allant un peu plus loin qu'eux.