L’Institut Coppet vient de faire paraître la première édition du premier écrit économique de Jean-Baptiste Say, intitulé Olbie, paru initialement en 1800. Trois ans avant la publication de son célèbre Traité d’économie politique, Jean-Baptiste Say y étudiait les moyens de réformer une nation, pour lui apporter un plus haut niveau moral ainsi qu’un plus grand bonheur. Pour éviter toute censure, Say fit la description du peuple fictif d’Olbie, les « Olbiens », bien que ce soit de la France, et des Français, dont il soit exclusivement question.
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Voici le texte de présentation en 4ème de couverture :
Jean-Baptiste Say (1767-1832) est resté célèbre pour un livre, le Traité d’économie politique, qu’il fit paraître en 1803, à l’âge de 36 ans. Pourtant cette publication ne lançait nullement le début de sa carrière littéraire, ni de sa carrière d’économiste, puisque trois ans auparavant il avait publié Olbie, publié ici séparément pour la première fois. Défenseur de l’éducation comme moyen de favoriser la morale chez son peuple fictif d’ « Oblie » (mais c’est naturellement de la France dont on parle), Jean-Baptiste reconnaît également, déjà, l’influence des principes économiques. La science de l’économie politique, qu’il a découvert chez Adam Smith, lui apparaît comme une « science importante, la plus importante de toutes ». Dans Olbie, Say a soin de montrer quels bienfaits attendent les peuples qui en appliquent les principes.
Cet ouvrage est aussi une occasion de réfléchir, avec l’un des grands esprits du dix-neuvième siècle, sur ce que signifie la morale, mais aussi sur les moyens de la favoriser sans vouloir — prétention funeste — provoquer le bien par la contrainte, et, en suivant le vers célèbre de la Henriade de Voltaire, « forcer les Français à devenir heureux ».
Avec une préface de Benoît Malbranque, intitulée « Olbie : l’œuvre oubliée de Jean-Baptiste Say »
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