Œuvres de Turgot et documents le concernant, volume 5
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1776
218. — LE PERSONNEL ADMINISTRATIF[1]
Arrêt du Conseil réunissant des bureaux de recette.
[D. P., VII, 398.]
16 mars.
Sur ce qui a été représenté au Roi, étant en son Conseil, qu’il serait à propos, pour diminuer le nombre des bureaux dans l’intérieur de Paris et apporter plus d’économie dans la perception des droits[2], de réunir la recette des bois carrés et ouvragés (établi rue des Nonnains-d’Hyères) à la recette générale des Aides ; que cette réunion serait d’autant plus convenable, que le bureau général des Aides se trouve précisément placé (hôtel de Bretonvilliers) à égale distance du port de l’Hôpital, de celui de la Râpée où se font les principaux ouvrages des bois carrés, et du port Saint-Paul et de la grève où se décharge une grande partie de la Boissellerie.
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[1] Affaire Fontette. De lettres à l’Intendant de Caen (A. Calvados) résulte que le traitement d’Orceau de Fontette fut réglé à 12 000 livres.
[2] Turgot comptait supprimer et rembourser tous les trésoriers et receveurs généraux des finances, puis monter à la manière des banquiers de semaine par semaine une correspondance de comptabilité suivie entre le Trésor Royal et les receveurs locaux, faire payer par ceux-ci, dans les provinces, les dépenses de l’État et n’amener à Paris que l’argent dont on ne pourrait trouver l’emploi ailleurs (D. P., Mém., 237.)
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