126. — ATELIERS DE CHARITÉ. — MENDICITÉ.
I. — Lettre au Contrôleur général.
[D’Hugues, Essai ; publié comme tiré des Archives de la Haute-Vienne.]
3 décembre.
… Les cantons où je fais travailler ne donnent pas lieu d’espérer beaucoup de ressources du côté de la générosité des seigneurs ou riches propriétaires. M. le Prince de Soubise est, jusqu’à présent, le seul, qui ait donné pour les travaux exécutés dans son duché de Ventadour. Il a bien voulu y consacrer 12 000 livres pendant les deux dernières années : j’ignore ce qu’il voudra bien faire en 1773…[1]
II. — Note relative à la mendicité, au sujet d’instructions du Contrôleur général.
[A. H. V., C. 366.]
(Turgot ouvrit en 1768 une maison de force ou dépôt de mendicité où l’on envoya les mendiants arrêtés et où on les contraignit à travailler. On les libérait quand ils avaient appris quelque métier.
En mars 1772, Turgot reçut du Contrôleur général Terray une lettre par laquelle ce ministre lui prescrivit de garder les mendiants valides dans la maison de force jusqu’à ce qu’on eût réalisé le projet de rendre les mendiants utiles à la société. Turgot écrivit en marge :
« On peut sans inconvénients, en attendant l’approbation de ce projet, faire tout comme auparavant ; il serait étrange de retenir en prison des gens, qui ne méritent pas d’y être, jusqu’à la réception d’instructions qui peuvent être retardées par mille raisons. »
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[1] On trouve encore aux Archives de la Haute-Vienne (C. 334) la pièce ci-après :
Dépenses des ateliers pour 1772, compte rendu par Ardent.
Ce compte rendu donne les chiffres ci-après :
Recettes 787 554 livres 2 s.
Dépenses 843 144 7 s. 9 d.
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