Gustave de Molinari, Les soirées de la rue Saint-Lazare (1849), Institut Coppet, 2014, 280pp.
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Les Soirées de la Rue Saint-Lazare sont un dialogue mêlant un économiste, un socialiste et un conservateur. C’est un texte de jeunesse de Molinari, publié en 1849 dans le contexte de la Révolution de 1848. Molinari est l’exact contemporain de Marx — ils naissent tous deux à un an d’intervalle — et ce texte est publié un an après le Manifeste du Parti communiste. On peut d’ailleurs considérer les Soirées comme la réponse libérale au socialisme qui se développait à l’époque.
Ici, le dialogue est simplement un outil permettant de présenter plus facilement ce que Weber appellera un idéal-type : l’idéal-type du socialiste, du conservateur et de l’économiste. Molinari entend régler leur compte tant aux socialistes qu’aux conservateurs. Il veut montrer que l’économie politique est la seule voie viable possible, et que ces deux camps refusent de la suivre uniquement en raison d’un défaut d’analyse. L’économiste, selon Molinari, n’est ni de droite, ni de gauche. C’est donc en pédagogue et en toute objectivité que l’économiste va parler afin de démonter tous les préjugés. Pendant douze soirées, il va essayer et réussir à faire sortir le socialiste et le conservateur de leurs cavernes idéologiques.
Présentation par l’auteur : Comment le principe de la propriété sert de base à l’organisation naturelle de la société ; comment ce principe n’a pas cessé d’être limité ou méconnu ; quels maux découlent des blessures profondes dont on l’a criblé ; comment enfin l’affranchissement de la propriété restituera à la société son organisation naturelle, organisation équitable et utile par essence, telle est la substance de ces dialogues entre un socialiste, un conservateur et un économiste.
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