Communication de Damien Theillier, philosophe, président de l’Institut Coppet, Paris à la journée libérale romande romande 2014 à Lausanne : « Comment renouer avec les valeurs éthiques d’une société libre ? »
La Journée libérale romande est une initiative du Cercle Libéral de Lausanne, association indépendante, et de l’Institut Libéral, think tank indépendant
Le libéralisme ne peut pas être un relativisme en matière de morale. Il se fonde sur un code rationnel qui va à l’encontre du collectivisme.
Le libéralisme est souvent présenté comme étant neutre moralement ou pire, comme étant un relativisme moral égoïste: «chacun ses valeurs et chacun pour soi». Cette caricature mensongère, véhiculée par de nombreux intellectuels de droite comme de gauche, n’est faite que pour mieux justifier l’accaparement du pouvoir par des gens qui rêvent d’imposer leurs idées (collectivistes) au reste de la société. On les entend souvent invoquer la société, l’histoire, la nation, comme des entités collectives supérieures qui pourraient justifier la contrainte et l’intrusion de l’État dans la vie des individus.
C’est d’ailleurs pourquoi le principal obstacle à tous ces réformateurs sociaux, qu’ils soient conservateurs ou socialistes, ce sont les droits inaliénables de l’individu et en particulier les droits de propriété. D’où leur besoin de caricaturer la liberté et le libéralisme.
Certes, il n’y a pas de liberté sans règles. Mais il existe plusieurs types de règles. Seules celles qui sont fondées dans le droit naturel de propriété sont justes, car elles sont universelles. La liberté ainsi conçue renforce la responsabilité individuelle et contribue à créer un ordre social pacifique et prospère pour le plus grand nombre.
Lire le texte complet : « La philosophie libérale et les valeurs morales »
Source : Institut libéral de Genève
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