Arte a diffusé ces dernières semaines un documentaire en 6 volets (voir la présentation ici par Arte). Or non seulement la série est truffée d’erreurs mais elle est également très politisée alors qu’elle se prétend faussement neutre.
Thomas Harbor est intervenu ce mercredi 29 octobre dans la 1ère demie heure du “Libre journal des droits et libertés” animé par Jean-Philippe Delsol et Nicolas Lecaussin sur 95,6, la bande FM pour l’Île-de-France. Dans cette demi-heure d’émission que vous pouvez écouter ici, il propose une analyse critique de la série documentaire en donnant de nombreux exemples de confusions ou de contre-vérités données comme des évidences : sur Adam Smith, Hayek et sur le marché en général.
Écouter l’émission ici
À l’initiative de Thomas Harbor, une grande campagne de sensibilisation #ArteCliché (twitter et facebook) a été lancée par un collectif de 20 associations et think tanks. Avec entre autres l’Institut Coppet, l’Institut Turgot, L’Institut économique Molinari, GénérationLibre, Students for Liberty (Paris et régions), Think Libéral Sciences Po, Les Conférenciers de Paris Ouest, l’IREF et l’ALEPS.
Des articles vont paraître dans la presse : Le Figaro vendredi et Contrepoints. À suivre…
À lire, en complément :
Ludwig von Mises : La mentalité anticapitaliste (pdf à télécharger gratuitement)
Dans ce livre, Ludwig von Mises étudie les causes du développement de la mentalité anticapitaliste dans les sociétés développées, développement qui surprend de prime abord étant donné le formidable accroissement de richesses et de bien-être que la capitalisme a permis dans ces sociétés. Ces causes sont diverses, provenant tant du « ressentiment de l’ambition frustrée » que d’une incapacité permanente à analyser les effets du fonctionnement libre du marché.
Ce court ouvrage, bien qu’il ne soit pas foncièrement révolutionnaire, attaque directement et ouvertement les préjugés de la majorité des gens sur ce qu’est le capitalisme, sur ce qu’il provoque, et sur le bien-fondé d’une « alternative ».
Avec une préface de Benoît Malbranque
AU SECOURS, ILS VEULENT LA PEAU DU CAPITALISME ! (Nicolas Lecaussin, éditions First, 2009)
Depuis l’éclatement de la crise financière, à l’automne 2008, les responsables politiques de tout bord tirent à boulets rouges sur le capitalisme. Dénonçant ses « dérives » et réclamant, sinon sa fin, du moins sa réforme et sa « moralisation », ils font appel à la « nécessaire intervention » de l’Etat. La cause est entendue : c’est la faute au marché !
Dictées par l’opportunisme ou par une culture économique sommaire, ces déclarations ne résistent pas à l’analyse. Certes, la responsabilité de certains banquiers, dirigeants de fonds d’investissement ou simples courtiers est engagée. Mais, sur le fond, la crise est moins due à « trop » de libéralisme qu’à « pas assez ».
S’inscrivant dans la longue durée, ce livre rappelle le rôle prépondérant du capitalisme dans le progrès économique et social. S’appuyant sur des exemples concrets et des données chiffrées, il balaye les jugements à l’emporte-pièce et dénonce l’action des pompiers pyromanes qui voudraient éteindre l’incendie en attisant la vindicte populaire et en réglementant davantage un système déjà lourdement enrayé. Et l’auteur de conclure : Capitalisme : qui dit mieux ?