Edouard Chanot, pour Le Bulletin d’Amérique, a filmé et dirigé une série d’entretiens avec le philosophe Pierre Manent qui compte parmi les plus grands penseurs français de notre époque en matière de philosophie politique.
Le professeur Manent revient sur sa découverte des Etats-Unis, du philosophe Léo Strauss et sur son amitié avec Allan Bloom. Il jette un regard à la fois critique et bienveillant sur ce pays.
Voir les entretiens ici
A lire : Le regard politique, entretiens avec Bénédicte Delorme-Montini, Flammarion, 2010.
Le Bulletin d’Amérique est un projet de l’Institut Coppet. Il veut offrir un nouveau regard sur les Etats-Unis, en donnant la parole à des auteurs et chercheurs issus de la société civile.
Sommaire des sept entretiens à découvrir sur le Bulletin d’Amérique :
Partie I – Le séminaire de Raymond Aron et la découverte des Etats-Unis : Monsieur le Professeur, comment avez-vous découvert les Etats-Unis?
Partie II – Une passion pour les écrits de Léo Strauss : En quoi Léo Strauss est-il ce « grand libérateur » que vous évoquez dans Le Regard politique?
Partie II bis – L’héritage de Léo Strauss: Les Professeurs Michael et Catherine Zuckert soulèvent, dans The Truth About Leo Strauss, ce qu’ils perçoivent comme le grand paradoxe straussien: Léo Strauss aurait en effet laissé à ses élèves un héritage difficile, que l’on peut résumer ainsi: 1. L’Amérique est moderne; 2. La modernité est mauvaise or 3. L’Amérique est bonne. Qu’en pensez-vous?
Partie III – Une intelligence bienveillante à l’égard des Etats-Unis : Vous avez vous-même déclaré « je crois que si on a l’ambition de comprendre la politique moderne, il faut une certaine compréhension des Etats-Unis et donc avoir un certain amour pour les Etats-Unis« . L’idée d’amour est très forte. Qu’entendiez-vous par là ?
Partie IV – Allan Bloom : Vous avez été l’ami d’Allan Bloom, auteur, entre autres, de L’âme désarmée et de L’Amour et l’Amitié. Vous avez reproché à Saul Bellow d’avoir échoué de portraiturer celui-ci dans Ravelstein. Alors, qui était-il ?
Partie V – Nouvelle Amérique et fracture transatlantique : Vous dites qu’Allan Bloom aimait profondément la France. Ensuite, vous notez discrètement que « certains de ses élèves, qui l’accompagnaient, ont pris de la France une vue de plus en plus négative« . Comment l’expliquez vous? Etait-ce le signe d’une nouvelle Amérique ?
Partie VI – La religion en Amérique : La question de la religion dans la dynamique de l’Occident parcourt l’ensemble de votre oeuvre. Quelle est la place de la religion dans la dynamique de l’Amérique ?
Partie VII – Le « modèle français » : L’Amérique peut-elle apprendre quelque chose de la France ?
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