Traduit par Marc Lassort, Institut Coppet
Je pense qu’il est très important que nous remercions et que nous gardions la trace des Autrichiens qui ont prédit la bulle immobilière. Que cette remarquable contribution de l’école praxéologique ne tombe jamais dans l’oubli. Pourquoi dis-je cela ? Tout d’abord, pour rendre honneur quand cet honneur est mérité. Trop souvent, on rend honneur aux seuls économistes mainstream ; il est temps, il est grand temps, qu’un peu de mérite soit publiquement accordé à l’économie autrichienne et à ses praticiens : la prédiction de la bulle immobilière fera très bien l’affaire en réservant le mérite qui est dû à ce qui ne constitue qu’une petite partie de leurs accomplissements. D’autre part, je m’intéresse à ces prédictions afin de promouvoir cette école d’économie, qui est le meilleur dernier espoir pour l’humanité. L’école de pensée de Menger, de Böhm-Bawerk, de Mises et de Rothbard serait-elle plus largement connue, et les politiques publiques se baseraient plus fortement dessus, nous ne souffririons pas des difficultés économiques qui nous assaillent aujourd’hui. J’ai déjà blogué à ce sujet [1], en précisant que je tentais de réunir une liste des citations des Autrichiens qui avaient prédit la bulle immobilière. Je proposai alors les prémices de cette liste, et demandai aux gens de m’aider afin de la compléter. Je remercie les étudiants suivants de m’avoir aidé à compléter cette bibliographie : Rick Burner, Matt Dioguardi, Mike Finger, Kevinz Kevz, Julio Linares, Mickey Propadovich, John Spiers, Scott Sutton, Scott Weisman. Comme vous pourrez le voir ci-dessous, cette bibliographie n’est pas encore finalisée. Donc, gentil lecteur, corrige, s’il te plaît, chacune des erreurs restantes ou des omissions. Je suis aussi déterminé que possible à réunir une bibliographie aussi complète que pertinente des contributions remarquables de l’économie autrichienne.
Avant de vous donner cette liste, que vous citerez, je l’espère, dans tout ce que vous écrirez à propos de cet épisode désolant de l’histoire économique américaine, permettez-moi quelques mots méthodologiques et philosophiques. Les économistes autrichiens, en leur qualité d’économistes autrichiens, ou de praxéologistes, ne prédisent pas. Point. Dans quel sens, alors, suis-je en train de réunir cette liste d’autrichiens qui ont prédit la bulle immobilière ? C’est dans le sens qu’ils ont prédit le phénomène non comme des économistes formels ou des praxéologistes, mais plutôt comme des thymologistes, des historiens économiques ; voir ici [2]. Une métaphore qui pourrait clarifier cette distinction est celle d’un musicien qui joue des gammes, et qui ensuite joue la musique de Mozart. Dans un sens fondamental, les deux sont très différents. Pourtant, sans doute, l’aptitude première rend la seconde faculté plus capable de sophistication et d’intelligence. Il en va de même pour la praxéologie et la thymologie. La connaissance de la première n’offre aucune garantie de la seconde, mais cela aide certainement. La praxéologie est la science de l’économie (autrichienne). Cela nous donne apodictiquement certaines lois, ou certains axiomes fondamentaux, ou encore certaines vérités synthétiques a priori qui n’ont pas besoin ou ne peuvent pas être testées ; elles peuvent seulement être illustrées (empiriquement). Par exemple, voici quelques axiomes fournis par peut-être le plus grand praxéologiste encore actif dans le monde, Hans-Hermann Hoppe [3] :
« Chaque fois que deux personnes A et B s’engagent dans un échange volontaire, elles doivent espérer toutes deux en profiter. Et elles doivent avoir des ordres de préférence contraires pour les biens et services échangés de manière à ce que A apprécie ce qu’il reçoit de B plus grandement que ce qu’il lui donne, et B doit évaluer les mêmes choses dans l’autre sens.
Ou considérons cela : Chaque fois qu’un échange n’est pas volontaire mais contraint, une partie profite aux dépends de l’autre.
Ou la loi de l’utilité marginale : Chaque fois que la demande d’un bien augmente d’une unité supplémentaire, chaque unité disponible est considérée comme une capacité de service égal par une personne, et la valeur attachée à cette unité doit baisser. Car cette unité supplémentaire peut seulement être employée comme un moyen pour la réalisation d’un but, considéré comme de moins grande valeur que le but de moins grande valeur satisfait par une unité d’un bien particulier si la demande était moins importante d’une unité.
Ou prenons la loi ricardienne de l’association : De deux producteurs, si A est plus productif dans la production de deux types de biens que B, ils peuvent encore s’engager dans une division mutuellement bénéfique du travail. C’est parce que la productivité globale physique est plus élevée si A se spécialise dans la production d’un bien qu’il produit plus efficacement, plutôt que A et B produisent séparément, en même temps et de manière autonome les mêmes biens.
Ou un autre exemple : Chaque fois que les lois de salaire minimum sont appliquées en exigeant des salaires plus élevés que les salaires existants sur le marché, du chômage involontaire en résultera.
Ou un dernier exemple : Chaque fois que la quantité de monnaie est augmentée alors que la demande de monnaie détenue comme réserve d’encaisse [de trésorerie à portée de main] est inchangée, le pouvoir d’achat de la monnaie s’effondre. »
Une autre façon de poser le sujet est que la praxéologie se préoccupe des déclarations conditionnelles contraires aux faits qui sont incapables d’être réfutées (sur cela, voir Hülsmann [4]). Par exemple, une loi de salaire minimum va augmenter le chômage au-delà de ce qu’il en aurait été autrement, s’il n’y avait pas eu une telle loi ; un décret instituant le contrôle des loyers va réduire la qualité et la quantité des logements locatifs au-dessous du niveau qu’ils auraient atteint autrement. Mais une loi de salaire minimum résultera-t-elle nécessairement dans plus de chômage, et le contrôle des loyers dans des logements plus misérables ? Non, car d’autres choses peuvent avoir changé, de manière à rendre ces prédictions incorrectes. Par exemple, Bill Gates peut embaucher des travailleurs peu compétents, afin de réfuter notre analyse, ou la richesse peut augmenter, améliorant ainsi l’immobilier. Pourquoi les praxéologistes sont si timides dans leurs déclarations à propos des conditions du monde réel ? C’est parce que les lois économiques sont prédites selon des conditions ceteris paribus : A est la cause de B, toutes choses égales par ailleurs. Mais, dans le monde réel, toutes les choses ne peuvent pas toujours rester égales. Pour cette raison, les prédictions du type « A conduira nécessairement à B » sont strictement à prohiber. Au lieu de cela, seuls les praxéologistes, mais pas les thymologistes, doivent se limiter aux énoncés du type « si A, alors B ».
Dans un contraste frappant, le thymologiste, ou l’historien économique influencé par les Autrichiens, ne travaille pas avec de telles restrictions. Il peut se mettre dans une situation délicate, et faire des prédictions à propos du futur, qui sont bien sûr sujettes à la réfutation. Les savants que je vais bientôt citer (je sais vraiment comment vous clouer dans votre fauteuil, n’est-ce pas ?) ont tout mis sur la table, dans le sens que leur compréhension (verstehen, en allemand) économique peut être comprise comme en décalage manifeste avec la réalité. Mais, dans le cas de la bulle immobilière pour ces économistes, ce n’était pas du tout vrai. Leur compréhension économique était plutôt inexistante à ce sujet.
La raison pour laquelle j’en suis venu à cette longue chanson et cette danse à propos de la méthodologie autrichienne et de la prédiction, c’est à cause de cette lettre que j’ai récemment reçu dans ma quête des prédictions de la bulle immobilière par les économistes autrichiens ; son auteur doit rester anonyme :
« Cet exercice me rappelle la citation de Yogi Berra : « La prédiction est quelque chose de très difficile, en particulier quand elle concerne le futur. » Je me rappelle aussi de ce que disait Burt Blumert : « C’est bien de prévoir la fin du monde, mais ne jamais donner de date. »
J’ai découvert l’économie autrichienne et l’Institut Ludwig von Mises en 1989. Voilà mes impressions sur le dossier prévision du camp austro-misésien depuis :
Fin des années 80 – La bulle des fonds et des biens immobiliers au Japon étaient parfaitement compréhensibles grâce au modèle classique de la théorie autrichienne des cycles économiques [ABCT], pourtant, les Autrichiens étaient remarquablement silencieux. Une partie des prévisions peut être attribuée au petit nombre d’Autrichiens de l’époque. Joe Salerno a prononcé un discours à propos de la bulle du Japon lors d’une conférence à Toronto en 1999 (voir ici [5]). Malheureusement, ce fut bien après le fait.
Fin des années 90, début 2000 – Les Autrichiens étaient en général silencieux à propos de la bulle technologique et de la bulle Internet. Il y avait des exceptions chez les académiques (Christopher Mayer, George Reisman, Guido Hülsmann, Sean Corrigan) autant que chez les praticiens (Jim Grant, Tony Deden). Je me souviens de discussions avec David Tice au début des années 2000 à propos de comment les Autrichiens avaient manqué une opportunité en or de se mouiller sur le bloc de prévision à propos de la bulle technologique.
2002-2007 – Les Autrichiens ont touché un home run monstre en ce qui concerne la réponse de Greenspan à la débâcle technologique, les GSE [ndlr, les entreprises sponsorisées par l’État], la bulle immobilière, la bulle de crédit, et l’or. C’est à ce moment que le blog de Lew Rockwell a décollé, lui donnant toute une crédibilité puisqu’il était dans le vrai. À propos, le camp Fed-lite Université George Mason / Christoffer Koch / Institut Cato a raté en grande partie ces bulles, et l’opportunité de telles prévisions.
Aujourd’hui – Nous avons plus de prévisionnistes « Autrichiens » que jamais. Est-ce que la Chine est une bulle ? Les supposés Autrichiens Jim Rogers, Peter Schiff, Jim Puplava, et Adrian Day disent que « non ». L’autrichien penchant plutôt à gauche Jim Chanos dit que « oui ». Je tends à être d’accord avec Chanos. Donc quelle sera la crédibilité des économistes autrichiens si la bulle chinoise explose ? Est-ce que la faute sera dans la théorie ou dans ceux qui l’appliquent ?
10-20 ans plus tôt, la plupart des Autrichiens étaient extrêmement sceptiques à faire des prédictions économiques. Maintenant, après un bon coup, la marque autrichienne attire un certain nombre d’auto-promoteurs qui n’ont pas de tels scrupules. Ils manquent d’humilité et de cohérence, et finalement, ils pourraient discréditer la marque. Peut-être que c’est simplement le mauvais côté du fait de gagner en popularité. »
Sans plus tarder, voici la bibliographie. En temps normal, j’utiliserais l’hyperlien pour les URL qui suivent. Dans ce cas, je ne vais pas le faire, afin d’en rendre plus facile l’utilisation pour les chercheurs qui veulent citer (conseil, conseil) ce matériau dans leurs publications futures.
Anderson, 2001, 2003, 2007; Beale, various dates; Blumen, 2002, 2005; Corrigan, tba; Crovelli, 2006; DeCoster, 2003; DiLorenzo, 1999; Duffy, 2005A, 2005B, 2005C, 2005D, 2006, 2007A, 2007B, 2007C, 2007D; Economics of contempt, 2008; Englund, 2004, 2005A, 2005B, 2005C, 2005D, 2006, 2007, 2008; French, 2005; Grant, 2001; Karlsson, 2004; Mayer, 2003; Murphy, 2007, 2008; North, 2002, 2005; Paul, various dates, 2000, 2002; Polleit, 2006; Ptak, 2003; Rockwell, 2008, 462; Rogers, 2005; Rothbard, tba; Schiff, Undated A, Undated B, Undated C, Undated D, 2003A, 2003B, 2003C, 2004A, 2004B, 2005A, 2005B, 2005C, 2005D, 2006A, 2006B, 2006C, 2006D, 2007A, 2007B; Sennholz, 2002; Shostak, 2003, 2005; Thornton, 2004, 2009, Undated; Trask, 2003; Wenzel, 2004; See also Woods (2009, p. 188 pour une bibliographie plus poussée).
Anderson, William L. 2001. “The Party is Over,” February 20
Anderson, William L. 2003. “Recovery or Boomlet?” July 07
Anderson, William L. 2007. “The Party is Over – Again,” August 30
Armentano, Dominick. 2004. “Memo to Federal Reserve: Increase Interest Rates Now!”
Beale, Theodore. Various dates.
Blumen, Robert. 2002. “Fannie Mae Distorts Markets.” Mises Daily, June 17
Blumen, Robert. 2005. “Housing Bubble: Are We There Yet?” May 8
Bonner, Bill. tba
Corrigan, Sean. tba
Crovelli, Mark R. 2006. “Gold, Inflation, And… Austria?” May 31
De Coster, Karen. 2003. “The House that Greenspan Built: Irrationally Exuberant Wall Street Welfare Parasites and Their Fed-God.” September 12
DiLorenzo, Thomas J. 1999. “Regulatory Sneak Attack.” September 16
Duffy, Kevin. 2005A “The Super Bowl Indicator,” February 5
Duffy, Kevin. 2005B. “Honey, I Shrunk the Net Worth,” March 3
Duffy, Kevin. 2005C. “Alan, We Have a Problem,” August 2
Duffy, Kevin. 2005D. “Panic Now and Beat the Rush,” September 24
Duffy, Kevin. 2006. “Are Mortgage Borrowers Rational?” June 24
Duffy, Kevin. 2007A. “It’s a Mad, Mad, Mad, Mad World,” May 22
Duffy, Kevin. 2007B. “For Whom Do the Bells Toll?” Barron’s, June 18
Duffy, Kevin. 2007C. “Financial Markets on Crack,” August 22
Duffy, Kevin. 2007D. “Mr. Mozilo Goes to Washington,” September 15
Economics of contempt. 2008. “The Unofficial List of Pundits/Experts Who Were Wrong on the Housing Bubble.” July 16
Englund, Eric. 2004. “Monetizing Envy and America’s Housing Bubble.” July 19
Englund, Eric. 2005A. “Houses Are Consumer Durables, Not Investments,” June 8
Englund, Eric. 2005B. “Diminishing Property Rights Will Lead to a Higher Rate of Mortgage Defaults.”
Englund, Eric. 2005C. “When the Housing Bubble Bursts, Will President Bush Practice Mugabenomics?” July, 19
Englund, Eric. 2005D. “When Will America’s Housing Bubble Burst?” November 4
Englund, Eric. 2006. “The Federal Reserve and Housing: A Cluster of Errors?” April 22
Englund, Eric. 2007. From Prime to Subprime, America’s Home-Mortgage Meltdown Has Just Begun.” September 24
Englund, Eric. 2008. “Countrywide Financial Corporation and the Failure of Mortgage Socialism.” January 28
French, Doug. 2005. “Condo-mania.” July 11
Grant, James. 2001. Sometimes the Economy Needs a Setback.” New York Times. September 9
Karlsson, Stefan. 2004. “America’s Unsustainable Boom.” November 8
Mayer, Chris. 2003. “The Housing Bubble.” The Free Market. Volume 23, Number 8, August
Murphy, Robert P. 2007 “The Fed’s Role in the Housing Bubble.” December 28
Murphy, Robert P. 2008. “Did the Fed, or Asian Saving, Cause the Housing Bubble?” November 19
North, Gary. 2002. “How the FED Inflated the Real Estate Bubble by Pushing Down Mortgage Rates: Report As of 2002,” Reality Check, March 4
North, Gary. 2005. “Surreal Estate on the San Andreas Fault.” November 25, 2005
Paul, Ron. Various dates.
Paul, Ron, 2002. Testimony to U.S. House of Representatives, July 16; text of speech in Woods (2009, 16–17):
« Les privilèges particuliers accordés à Fannie et Freddie ont déformé le marché immobilier en leur permettant d’attirer du capital qu’ils n’auraient pas pu attirer dans des conditions pures de marché. Par conséquent, le capital a dévié de son usage productif vers l’immobilier. Cela a réduit l’efficacité du marché global et a ainsi réduit le niveau de vie de tous les Américains.
En dépit des dégâts de long terme infligés à l’économie à cause de l’interférence du gouvernement dans le marché immobilier, les politiques gouvernementales de diversion du capital à d’autres usages créent un boom de court terme dans l’immobilier. Comme toutes les bulles créées artificiellement, le boom dans les prix de l’immobilier ne peut pas durer éternellement. Quand le prix de l’immobilier s’effondrera, les propriétaires souffriront durement du fait que leurs capitaux propres seront anéantis. Par ailleurs, les détenteurs de dette de prêts hypothécaires vont également subir de lourdes pertes. Ces pertes seront plus grandes qu’elles auraient été autrement si les politiques gouvernementales n’avaient pas encouragé le surinvestissement dans l’immobilier. »
Paul, Ron. 2000. “A Republic, If You Can Keep It” January 31
Paul, Ron. 2002. “Government Mortgage Schemes Distort the Housing Market,” July 16
Polleit, Thorsten. 2006. “Sowing the Seeds of the Next Crisis.” April 25
Ptak, Justin. 2003. “Government Employees, Go Home!” November 12
Rockwell, Llewellyn H, Jr. 2008. The Left, the Right, and the State. Auburn, AL: The Mises Institute
Rogers, Jim. 2005. “Interview with Jim Rogers on the housing bubble.” April 22
Rothbard, Murray N. tba
Schiff, Peter. Undated A.
Schiff, Peter. Undated B.
Schiff, Peter. Undated C.
Schiff, Peter. Undated D.
Schiff, Peter. 2003A. Commentary, March
Schiff, Peter. 2003B. Commentary, April
Schiff, Peter. 2003C. Commentary, June
Schiff, Peter. 2004A. Commentary, May
Schiff, Peter. 2004B. Commentary, June
Schiff, Peter. 2005A. Commentary, April
Schiff, Peter. 2005B. Commentary, July
Schiff, Peter. 2005C. Commentary, August
Schiff, Peter. 2005D. Commentary, October
Schiff, Peter. 2006A. Appearance on CNBC, January
Schiff, Peter. 2006B. Speech to the Money Show Conference, February
Schiff, Peter. 2006C. Speech to the Mortgage Bankers Assoc.
Schiff, Peter. 2006D. Mortgage Bankers Speech to the Western Regional Mortgage Bankers Conference in Las Vegas; November 13
Schiff, Peter. 2007A. Crash Proof: How to Profit From the Coming Economic Collapse (1st edition) New York, N.Y.: Wiley
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Sennholz, Hans F. 2002. “The Fed is Culpable.” November 11
Shostak, Frank. 2003. “Housing Bubble: Myth or Reality?” March 4
Shostak, Frank. 2005 “Is There a Glut of Saving?” August 4
Thornton, Mark. 2004. “Housing: too good to be true.” June 4
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Trask, H.A. Scott. 2003. “Reflation in American History.” October 31
Wenzel, Robert. 2004. “Government Isn’t God: FDIC Sticks Banks With Bad Loans and Sticks Borrowers With Subprime Junk.” July 21
Woods, Thomas E. Jr. 2009. Meltdown: A Free-Market Look at Why the Stock Market Collapsed, the Economy Tanked, and Government Bailouts Will Make Things Worse. Washington D.C.: Regnery Publishing
Notes
[1] //www.lewrockwell.com/blog/lewrw/archives/73123.html
[2] //mises.org/document/118/Theory-and-History-An-Interpretation-of-Social-and-Economic-Evolution
[3] //www.mises.org/esandtam/pes1.asp
[4] //www.mises.org/journals/jls/17_1/17_1_3.pdf
[5] //mises.org/media/2808/t_blank
Source : //www.lewrockwell.com/block/block168.html
* Dr. Walter Block est un professeur de sciences économiques à l’Université Loyola de la Nouvelle-Orléans, et un senior fellow de l’Institut Ludwig von Mises. Il est l’auteur de Défendre les indéfendables et de Labor Economics From A Free Market Perspective. Son dernier ouvrage s’appelle The Privatization of Roads and Highways.