« Je ne suis pas, je n'ai jamais été membre de la Société des amis des noirs : je ne suis pas plus ami des noirs que d'aucune autre partie du genre humain. Je suis ami des hommes ; je suis ennemi des tyrans. »
Réformateur de génie, Benjamin Franklin a préparé les masses à la liberté non point en surexcitant leurs passions, mais en développant leur bon sens, leur raison. Il a été surtout un grand économiste pratique.
Sentant sa vie en danger, Dupont de Nemours rédigea ses Mémoires au milieu de la furie révolutionnaire. Un siècle plus tard, le texte fut imprimé par ses descendants, sans être mis dans le commerce. Voici aujourd'hui le troisième chapitre de ce document rare et très précieux, publié à partir du seul exemplaire connu qui ait subsisté en France.
Au programme de ce nouveau numéro : Paul Leroy-Beaulieu, homme privé et homme public, d'après sa correspondance inédite ; les réformes économiques et financières de Robert Peel ; l'éternelle modernité de Diderot ; la correspondance entre Rousseau et le marquis de Mirabeau ; et enfin la recension d'un ouvrage sur l'abbé Galiani.
Le collectif Liber & Libertas vient de publier au Pérou une traduction espagnole du Mémoire sur les prêts d’argent de Turgot. Cette publication prend la suite du Mémoire sur les mines et carrières, du même auteur, traduit l’année passée. L’Institut Coppet transmet ses félicitations au collectif Liber & Libertas et tout particulièrement au traducteur, Vincent Dumortier.
Cette note bibliographique, composée en 1854, détaille les principaux travaux économiques de Joseph Garnier, l'un des principaux collaborateurs du Journal des économistes, du Dictionnaire de l'économie politique et des autres productions du réseau Guillaumin depuis 1840.
Sentant sa vie en danger, Dupont de Nemours rédigea ses Mémoires au milieu de la furie révolutionnaire. Un siècle plus tard, le texte fut imprimé par ses descendants, sans être mis dans le commerce. Voici aujourd'hui le deuxième chapitre de ce document rare et très précieux, publié à partir du seul exemplaire connu qui ait subsisté en France.
Sir Robert Peel, destructeur des corn-laws lors de son cours passage au ministère, représenta le modèle de l’homme d’État aux yeux des économistes libéraux français. Au lendemain de son décès, à l’été 1850, Joseph Garnier examine ses actions et la portée de ses mesures économiques et financières.
Bastiat était déjà disponible en audiolivre en anglais, en espagnol, en portugais et même en polonais — mais pas encore en français. L'Institut Coppet comble ce manque chaque vendredi en publiant, chapitre par chapitre, une version audiolivre des Sophismes économiques de Frédéric Bastiat.
Eugène Daire est resté célèbre pour ses grandes rééditions des économistes du XVIIIe siècle, notamment les Physiocrates, Vauban, et Boisguilbert. Cet homme passionné, qui découvrit l’économie politique assez tard, s’était voué tout entier à ses idées, dans des conditions matérielles difficiles. Il donna l’exemple d’un homme sans propriété, défendant jusqu’à son dernier souffle l’immunité absolue de la propriété.
Les grands économistes libéraux français ont parfois été, comme on le sait moins, des dirigeants d’entreprise à succès. Paul Leroy-Beaulieu, administrateur puis président du conseil d’administration de la Société Roquefort, fait figure d’exemple. En cette qualité, il fut appelé à se prononcer en 1897, quand le fromage roquefort connut une certaine crise.
Sentant sa vie en danger, Dupont de Nemours rédigea ses Mémoires au milieu de la furie révolutionnaire. Un siècle plus tard, le texte fut imprimé par ses descendants, sans être mis dans le commerce. Voici aujourd'hui le premier chapitre de ce document rare et très précieux, publié à partir du seul exemplaire connu qui ait subsisté en France.
Au cours de sa carrière, Gustave de Molinari a revendiqué (de manière assez floue) sa participation au Courrier Français, dans lequel Frédéric Bastiat publia aussi quelques textes. Pour la première fois examiné, ce périodique se trouve contenir plus de 400 articles du jeune Molinari, principalement sur le libre-échange, mais aussi sur quelques thèmes dont il avait raison de ne pas s’enorgueillir. — Aujourd’hui, nous publions la liste des articles que nous avons recensé entre 1844 et 1847.
Vers 1840, tenue encore éloignée des cursus officiels d’enseignement, la jeune science de l’économie politique apparaissait en retrait, incapable de provoquer les grands changements politiques, économiques et sociaux dont elle affirmait la nécessité. Tous les fortes intelligences étaient frappées par une même exigence : celle de multiplier les chaires d'économie politique pour vaincre le règne des préjugés économiques.
Mêlé aux luttes politiques locales et nationales, du fait de l’ascendant que sa jeune carrière académique brillante lui avait fait prendre, Paul Leroy-Beaulieu ne tarda pas à déchanter. Élection après élection, séance publique après séance publique, il traçait un portait noir de la vie politique et de ses acteurs. « Très sérieusement, concluait-il avec pessimisme, je crois qu’il n’y a rien à faire en politique et que le mieux serait de rompre tout à fait avec cette affreuse besogne. La France est un pays perdu. »
Bastiat était déjà disponible en audiolivre en anglais, en espagnol, en portugais et même en polonais — mais pas encore en français. L'Institut Coppet comble ce manque chaque vendredi en publiant, chapitre par chapitre, une version audiolivre des Sophismes économiques de Frédéric Bastiat.
L’Institut Coppet avait suggéré la chose et poussé sa réalisation : le département des manuscrits de la Bibliothèque nationale de France vient d'effectuer la numérisation complète des 26 volumes de manuscrits de Jean-Baptiste Say en sa possession.
Au cours de sa carrière, Gustave de Molinari a revendiqué (de manière assez floue) sa participation au Courrier Français, dans lequel Frédéric Bastiat publia aussi quelques textes. Pour la première fois examiné, ce périodique se trouve contenir plus de 400 articles du jeune Molinari, principalement sur le libre-échange, mais aussi sur quelques thèmes dont il avait raison de ne pas s’enorgueillir.
Alphonse de Lamartine a été pour Gustave de Molinari un modèle de jeunesse, très vite embrassant, et avec lequel il a dû rompre, dans sa conversion progressive aux principes du libéralisme. Au-delà, c'est un personnage important pour l'économie politique libérale française du XIXe siècle. Un récent ouvrage collectif sur la révolution de 1848 nous permet de faire le point sur son action dans des temps agités.
Dans la préface, l'arrière-petit-fils du physiocrate Dupont de Nemours revient sur les circonstances de l'écriture de ces mémoires. Au milieu des violences de la Révolution, et craignant pour sa vie, l'ancien élève de Quesnay trouvait dans l'écriture rétrospective le moyen de s'échapper à des temps difficiles.