Un mémoire de Turgot traduit au Pérou

Le collectif Liber & Libertas vient de publier au Pérou une traduction espagnole du Mémoire sur les prêts d’argent de Turgot. Cette publication prend la suite du Mémoire sur les mines et carrières, du même auteur, traduit l’année passée. L’Institut Coppet transmet ses félicitations au collectif Liber & Libertas et tout particulièrement au traducteur, Vincent Dumortier.

Notice sur Eugène Daire

Eugène Daire est resté célèbre pour ses grandes rééditions des économistes du XVIIIe siècle, notamment les Physiocrates, Vauban, et Boisguilbert. Cet homme passionné, qui découvrit l’économie politique assez tard, s’était voué tout entier à ses idées, dans des conditions matérielles difficiles. Il donna l’exemple d’un homme sans propriété, défendant jusqu’à son dernier souffle l’immunité absolue de la propriété.
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La crise du fromage de Roquefort

Les grands économistes libéraux français ont parfois été, comme on le sait moins, des dirigeants d’entreprise à succès. Paul Leroy-Beaulieu, administrateur puis président du conseil d’administration de la Société Roquefort, fait figure d’exemple. En cette qualité, il fut appelé à se prononcer en 1897, quand le fromage roquefort connut une certaine crise. 

Liste des 400 articles attribuables à Molinari dans le Courrier Français (1844-1847)

Au cours de sa carrière, Gustave de Molinari a revendiqué (de manière assez floue) sa participation au Courrier Français, dans lequel Frédéric Bastiat publia aussi quelques textes. Pour la première fois examiné, ce périodique se trouve contenir plus de 400 articles du jeune Molinari, principalement sur le libre-échange, mais aussi sur quelques thèmes dont il avait raison de ne pas s’enorgueillir. — Aujourd’hui, nous publions la liste des articles que nous avons recensé entre 1844 et 1847.
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De la nécessité d’enseigner l’économie politique

Vers 1840, tenue encore éloignée des cursus officiels d’enseignement, la jeune science de l’économie politique apparaissait en retrait, incapable de provoquer les grands changements politiques, économiques et sociaux dont elle affirmait la nécessité. Tous les fortes intelligences étaient frappées par une même exigence : celle de multiplier les chaires d'économie politique pour vaincre le règne des préjugés économiques.
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Paul Leroy-Beaulieu et le dégoût pour la politique, d’après sa correspondance inédite

Mêlé aux luttes politiques locales et nationales, du fait de l’ascendant que sa jeune carrière académique brillante lui avait fait prendre, Paul Leroy-Beaulieu ne tarda pas à déchanter. Élection après élection, séance publique après séance publique, il traçait un portait noir de la vie politique et de ses acteurs. « Très sérieusement, concluait-il avec pessimisme, je crois qu’il n’y a rien à faire en politique et que le mieux serait de rompre tout à fait avec cette affreuse besogne. La France est un pays perdu. »
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Découverte de 400 nouveaux articles de Molinari — Partie 1 : Récit d’une découverte

Au cours de sa carrière, Gustave de Molinari a revendiqué (de manière assez floue) sa participation au Courrier Français, dans lequel Frédéric Bastiat publia aussi quelques textes. Pour la première fois examiné, ce périodique se trouve contenir plus de 400 articles du jeune Molinari, principalement sur le libre-échange, mais aussi sur quelques thèmes dont il avait raison de ne pas s’enorgueillir.
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La révolution dans tous les sens

Alphonse de Lamartine a été pour Gustave de Molinari un modèle de jeunesse, très vite embrassant, et avec lequel il a dû rompre, dans sa conversion progressive aux principes du libéralisme. Au-delà, c'est un personnage important pour l'économie politique libérale française du XIXe siècle. Un récent ouvrage collectif sur la révolution de 1848 nous permet de faire le point sur son action dans des temps agités.