Par son combat, par ses erreurs aussi, Ferdinando Galiani a plus qu’aucun autre fait changer l’état d’esprit des Français sur les questions économiques.
Francisco de Vitoria, Martín de Azpilcueta et Luis de Molina ont anticipé les théories de la valeur et des prix des « marginalistes » de la fin du XIXe siècle en Autriche.
Télécharger le 11ème numéro de Laissons Faire
Introduction
p.5
Une place de fondateur
Graslin, un précurseur nantais d’Adam Smith
p.9
Le génie au féminin
La vie et l’oeuvre de Germaine de Staël
p.18
« Faire co... LIRE LA SUITE
« Le Trosne, dira Eugène Daire, est l’un des hommes qui honorent le plus l’école de Quesnay par le talent et par le caractère. Son nom doit rester cher à tous ceux qui pensent que la Liberté et la Propriété doivent servir de base à l’ordre social, car toute sa vie se passa à défendre ces deux principes avec la plus haute raison et la plus courageuse indépendance. »
Vauban, le célèbre maréchal, constructeur des places fortes et des citadelles, fut aussi, ce que nous savons moins, un économiste. Il s’intéressa au sort des masses, et proposa en 1695 puis 1707 une réforme audacieuse de la fiscalité : remplacer tous les impôts existants par une taxe proportionnelle au revenu, une flat tax avant l’heure.
Comme l’exemple de Pierre-Joseph Proudhon nous l’indique, les économistes libéraux et socialistes ou socialisants se sont parfois rencontrés et liés d’amitié. Dans cet article seront étudiés les rapports entre Proudhon et la scène libérale française, qui l’accueillit un temps dans ses cercles et dans son circuit d’édition.
À l’âge de 23 ans, Turgot avait déjà ferraillé avec les scientifiques et les philosophes de son époque, et avait, avec une Lettre sur le papier-monnaie, réalisé un pas historique en direction de la théorie monétaire scientifique.
Retour sur l’influence durable et pourtant méconnue du « modèle chinois » sur la pensée économique française du siècle des Lumières. Ce siècle, de tous le plus atteint par la « sinophilie », vit Voltaire se passionner pour la Chine, Quesnay en faire un modèle de réformes économiques, et Turgot y chercher son inspiration.
L’Institut Coppet a lancé sa revue Laissons Faire, qui paraît les 18 de chaque mois et porte sur l’étude des économistes français, en montrant les leçons que nous pouvons tirer de leurs analyses et de leurs thé... LIRE LA SUITE
L’impôt dans l’Ancien Régime et en 2013, pubblicato sul n. 5 (ottobre 2013) di Laissons Faire. Revue des économistes français, il mensile pubblicato dall’Institut Coppet di Parigi
Tout à la fois philosophe, économiste et homme d’État, Daunou a eu une influence sensible sur le cours des évènements auxquels il fut mêlé : la Révolution française, le Directoire, l’Empire, les deux Restauration, et la Monarchie de Juillet.
Traducteur d'Adam Smith, pédagogue des grands principes économiques, et spécialiste avisé des questions monétaires, Germain Garnier reste, en dépit de son attachement excessif pour les thèses physiocratiques, l'un des grands représentants de l'école française d'économie dans la première moitié du XIXe siècle.
Moins original que son maître Gustave de Molinari, et moins flamboyant que Frédéric Bastiat, Guyot a néanmoins consacré toute son existence comme ces deux hommes : à défendre à chaque seconde la liberté individuelle contre les assauts — à terme hélas couronnés de succès — de l’interventionnisme.
Recension critique de Gérard Minart, Entrepreneur et esprit d’entreprise. L’avant-gardisme de Jean-Baptiste Say, L’Harmattan, décembre 2013, 178 pages, 18 euros
De la liberté de la presse est l’un des premiers et des plus méconnus écrits de Jean-Baptiste Say. Paru en 1789, il est significatif du progrès, en France, des idées de liberté. Il est aussi une contribution courageuse et bien sentie de celui qui devint plus tard le plus grand économiste libéral français.
La place de François Quesnay dans l’histoire de la science continue à être minimisée. Au-delà du Tableau économique, sa contribution est dans la réunion d’un groupe d’économistes disciplinés et dévoués.