Examen de l'examen du livre intitulé Principes sur la liberté du commerce des grains, Supplément au onzième tome des Éphémérides du citoyen, année 1768
Disciple de Jean-Baptiste Say, Benjamin Constant n'a pas compté parmi les plus grands économistes. Peu original, Constant économiste a été oublié. Parmi les libéraux non-originaux, toutefois, il reste l’un des tout meilleurs.
Si les libéraux français veulent se faire une idée juste de l’histoire de leur tradition intellectuelle, ils doivent impérativement abandonner les préjugés qui se sont amoncelés et engager de front un réexamen.
Projet de loi, adopté par la Chambre des députés, ayant pour objet : 1 ° d'accepter une avance de 760,000 fr. offerte par la Chambre de commerce de Bayonne en vue de l'achèvement des travaux d'amélioration du p... LIRE LA SUITE
Annexe au Rapport fait, au nom de la commission chargée d'examiner la proposition de loi de M. Martin Nadaud ayant pour objet d'étendre à certains travaux des villes les dispositions de la loi du 21 juin 1865 s... LIRE LA SUITE
Dans cet article du Journal des économistes, paru en avril 1883, Ernest Martineau met le doigt sur la nature contradictoire d’un récent programme socialiste : si d’un côté on prétend sauvegarder les libertés publiques et vaincre les monopoles, de l’autre on place l’État dans une position d’omnipotence complète. Liberté ou non-liberté : il faut pourtant choisir.
Paul Leroy-Beaulieu a contribué à mettre en lumière certaines idées-forces de l’école économique contemporaine, prenant ainsi sa place dans une longue succession de grands penseurs, qui, par leurs efforts successifs, ont donné au libéralisme économique sa valeur scientifique.
« …Si la lumière n’est pas faite, si elle n’éclaire pas les couches profondes de la Société, alors des désordres graves bientôt devront surgir, et la civilisation moderne périra dans d’effroyables convulsions, sous le flot d’une nouvelle invasion de barbares. »
À toutes les époques, le libéralisme français a été traversé par deux courants : ceux qui admirent la religion catholique et la présentent comme le soutien nécessaire de l’avancée vers la liberté ; et ceux qui la condamnent, la moquent ouvertement et espéreraient qu’elle s’effaçât ou qu’elle n’eût pas existé.
Opinion de Gustave de Beaumont sur la défense des indigents dans les procès civils et criminels
(Séances et travaux de l’Académie des sciences morales et politiques — vol. XII, 1847)
M. DE BEAUMONT déclare qu... LIRE LA SUITE
Sur la question de l’impossibilité du dirigisme, le nom de Ludwig von Mises doit rester éternel. Il lui faudrait toutefois partager cette gloire avec un petit groupe d’audacieux penseurs français, les Physiocrates. Car c’est en France, dans l’agitation autour de la question — vitale au premier degré — de la liberté du commerce du blé, que les premiers arguments sur l’impossibilité du dirigisme s’étaient fait jour.
Jeune professeur, co-directeur de la Revue d’histoire des doctrines économiques, Edgard Depitre rééditait les grands économistes libéraux du passé, les Physiocrates en tête. Il préparait d’autres rééditions — qui auraient été si utiles pour que la France se souvînt de son héritage libéral — quand la guerre se déclara. Il est mort au combat, en novembre 1914.
Dans le monde universitaire, les spécialistes actuels de la Physiocratie sont des adversaires du libéralisme. Un livre collectif récent regroupe les contributions de plusieurs d’entre eux sur les anti-physiocrates, auteurs qui aident, disent-ils, à remettre en question les lois naturelles de l’économie et à lutter contre le néolibéralisme, l’ennemi ultime.
Vivant au milieu d'une société sur-gouvernée, dit Jean-Baptiste Say en 1819, il peut être difficile de concevoir l'idée d'une organisation sociale sans gouvernement. L'expérience nous prouve cependant, dit-il, qu'une société peut bien, à la rigueur, se passer de gouvernement.
Dans cette brochure parue en 1888, Yves Guyot pointe du doigt les contradictions et les sophismes dans lesquels ont sombré le général Boulanger et ses partisans. Pour Guyot, « rendre le pouvoir au peuple » n’est en vérité qu’une rhétorique habile qui cache une volonté d’accroître le pouvoir que la puissance publique fait peser sur les citoyens.
Candidat à la chambre des députés de Belgique, Gustave de Molinari se prononce dans sa profession de foi de 1859 en faveur de la liberté des langues, dans ce pays où cohabitent wallons et flamands. Sans renier son appartenance à la culture française et à sa langue, il veut qu’une place égale soit laissée au flamand, comme vecteur de culture et outil d’expression d’une part de la communauté nationale.
En cette année 1918, le temps est pour la France à la reconstruction et au redémarrage de l’économie nationale. Pour se relever des ruines, il faut compter, dit Georges de Nouvion, sur l’initiative individuelle et la concurrence, et refuser tous les monopoles que des esprits bornés et imprudents proposent, comme celui de l’assurance.
Tour à tour philosophe (proche de Victor Cousin), homme d’État, journaliste, et économiste, Jules Simon doit être célébré par tous pour avoir défendu la République et la liberté, à une époque où l’une et l’autre étaient mal comprises et plus vivement attaquées que défendues.