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Le programme du socialisme et ses contradictions

Dans cet article du Journal des économistes, paru en avril 1883, Ernest Martineau met le doigt sur la nature contradictoire d’un récent programme socialiste : si d’un côté on prétend sauvegarder les libertés publiques et vaincre les monopoles, de l’autre on place l’État dans une position d’omnipotence complète. Liberté ou non-liberté : il faut pourtant choisir.
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Le dirigisme démontré impossible. Mises et ses précurseurs français

Sur la question de l’impossibilité du dirigisme, le nom de Ludwig von Mises doit rester éternel. Il lui faudrait toutefois partager cette gloire avec un petit groupe d’audacieux penseurs français, les Physiocrates. Car c’est en France, dans l’agitation autour de la question — vitale au premier degré — de la liberté du commerce du blé, que les premiers arguments sur l’impossibilité du dirigisme s’étaient fait jour.
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In memoriam. Edgard Depitre (1881-1914), mort pour la France

Jeune professeur, co-directeur de la Revue d’histoire des doctrines économiques, Edgard Depitre rééditait les grands économistes libéraux du passé, les Physiocrates en tête. Il préparait d’autres rééditions — qui auraient été si utiles pour que la France se souvînt de son héritage libéral — quand la guerre se déclara. Il est mort au combat, en novembre 1914.
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#TeamPhysiocrates

Dans le monde universitaire, les spécialistes actuels de la Physiocratie sont des adversaires du libéralisme. Un livre collectif récent regroupe les contributions de plusieurs d’entre eux sur les anti-physiocrates, auteurs qui aident, disent-ils, à remettre en question les lois naturelles de l’économie et à lutter contre le néolibéralisme, l’ennemi ultime.
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Les contradictions du boulangisme

Dans cette brochure parue en 1888, Yves Guyot pointe du doigt les contradictions et les sophismes dans lesquels ont sombré le général Boulanger et ses partisans. Pour Guyot, « rendre le pouvoir au peuple » n’est en vérité qu’une rhétorique habile qui cache une volonté d’accroître le pouvoir que la puissance publique fait peser sur les citoyens.
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La liberté des langues

Candidat à la chambre des députés de Belgique, Gustave de Molinari se prononce dans sa profession de foi de 1859 en faveur de la liberté des langues, dans ce pays où cohabitent wallons et flamands. Sans renier son appartenance à la culture française et à sa langue, il veut qu’une place égale soit laissée au flamand, comme vecteur de culture et outil d’expression d’une part de la communauté nationale.