Monopole des agents de change. Réglementation des professions d’avocat, de médecin, de professeur

Pour les libéraux, les professions dites libérales paraissent souvent bien mal porter leur nom, car rares sont celles qui sont davantage réglementées. En 1859, la Société d’économie politique mettait en discussion le monopole des agents de change et la réglementation du métier d’avocat, de médecin, de professeur. Quoique dans l’ensemble les orateurs se prononcent en faveur d’une liberté générale du travail, l’unanimité ne fut pas trouvée : Louis Wolowski, par exemple, tient encore à la réglementation, car elle est d’après lui, dans ces cas très particuliers, un rempart utile contre la fraude.

Chronique (Journal des économistes, octobre 1899)

Chaque mois, entre  1881 et 1909, Gustave de Molinari a publié une chronique politique et économique dans le Journal des économistes, commentant l’actualité française et internationale sous un angle résolument libéral. Au programme notamment, dans cette livraison d’octobre 1899, l’accroissement des dépenses et de la dette en France, les syndicats et les grèves, la guerre des Boers, et le ralentissement de la population dans les pays civilisés.

L’hygiénisme et les vins

Dans Le Siècle, en 1895, Yves Guyot poursuit sa croisade contre les hygiénistes, qu’il accuse de vouloir proscrire des habitudes alimentaires sans preuve suffisante. Sur le vin, leurs revirements et la faiblesse de leurs raisonnements sont comiques. Ils n’iraient pas moins qu’à en proscrire tout à fait la consommation, si on les laissait maître d’en décider. Ce qu’il faut cultiver avant tout chez les individus, conclut-il, c’est la méfiance devant la science médicale, surtout officielle.

Correspondance avec la famille Cheuvreux (partie 1 sur 3)

n 1878, les éditions Guillaumin publiaient une correspondance de Frédéric Bastiat avec la famille Cheuvreux. Depuis, cette ressource n’a cessé d’être utilisée par les spécialistes de son œuvre ou du libéralisme français, qui y trouvent les confessions et les états d’âme d’un auteur cardinal. — Récemment, l’Institut Coppet a mis la main sur deux copies inédites de ces lettres, qui dévoilent de nombreuses et profondes altérations. Dans cette nouvelle édition les lettres et fragments censurés sont rétablis, faisant réapparaître Bastiat dans toute son originalité et son authenticité.

De la société conjugale (Partie 2 sur 3), par Louis Wolowski

Dans la première partie de son étude, dont nous avons donné précédemment la longue introduction, Louis Wolowski étudie la nature du mariage dans la société romaine. Il établit que sa définition y fut dans un premier temps très ferme, et que le relâchement des mœurs et des lois précipita ensuite la chute de la République. Cet exemple lui permet de documenter sa thèse générale, que le mariage indissoluble est la seule loi qui respecte à la fois la dignité de la femme et les nécessités d’une société civilisée. 

Chronique (Journal des économistes, juillet 1899)

Chaque mois, entre  1881 et 1909, Gustave de Molinari a publié une chronique politique et économique dans le Journal des économistes, commentant l’actualité française et internationale sous un angle résolument libéral. Au programme notamment, dans cette livraison de juillet 1899, l’ouverture de la profession d’avocat aux femmes, l’antisémitisme en Algérie, les colonies anglaises, la création d’une banque d’État en Suisse, et les atrocités des Américains en guerre aux îles Philippines.

Y a-t-il lieu de rétablir les tours pour les enfants abandonnés ? (Société d’économie politique, 1877)

À la Société d’économie politique, le docteur Brochard est appelé à exposer ses convictions en faveur du rétablissement des tours, ces endroits où les mères pouvaient abandonner légalement leur enfant à la charité publique. Mais Frédéric Passy et Joseph Garnier ne sont pas convaincus par son exposé. D’après eux, les tours détruisent la responsabilité individuelle et provoquent plus de mal que de bien. Leur mérite supposé, de diminuer infanticides et avortements, n’est pas prouvé. Il faut les laisser fermés, et chercher des solutions du côté de la reconnaissance de la paternité.

Frédéric Bastiat – Correspondance avec la famille Cheuvreux (édition corrigée, avec des inédits)

En 1878, les éditions Guillaumin publiaient une correspondance de Frédéric Bastiat avec la famille Cheuvreux. Depuis, cette ressource n’a cessé d’être utilisée par les spécialistes de son œuvre ou du libéralisme français, qui y trouvent les confessions et les états d’âme d’un auteur cardinal. — Récemment, l’Institut Coppet a mis la main sur deux copies inédites de ces lettres, qui dévoilent de nombreuses et profondes altérations. Dans cette nouvelle édition les lettres et fragments censurés sont rétablis, faisant réapparaître Bastiat dans toute son originalité et son authenticité.

Chronique (Journal des économistes, avril 1899)

Chaque mois, entre  1881 et 1909, Gustave de Molinari a publié une chronique politique et économique dans le Journal des économistes, commentant l’actualité française et internationale sous un angle résolument libéral. Au programme notamment, dans cette livraison d’avril 1899, le partage de l’Afrique entre la France et l’Angleterre, le mouvement des trusts aux États-Unis et sa cause, le ralliement des élites anglaises au pacifisme, et les efforts de russification de la Finlande.

De la société conjugale (Partie 1 sur 3), par Louis Wolowski

Dans un long mémoire lu en 1846 à l’Académie des sciences morales et politiques, Louis Wolowski défend l’indissolubilité du mariage contre les partisans de la liberté du divorce. Dans les sociétés primitives, dit-il, la femme est assujettie ; peu à peu elle s’est émancipée et a obtenu des droits et des protections. « Le terme suprême du progrès », écrit-il, « c’est la perpétuité du lien conjugal, seul d’accord avec la dignité de la femme, le bon ordre de la famille et l’intérêt social ».

Chronique (Journal des économistes, avril 1898)

Chaque mois, entre  1881 et 1909, Gustave de Molinari a publié une chronique politique et économique dans le Journal des économistes, commentant l’actualité française et internationale sous un angle résolument libéral. Au programme notamment, dans cette livraison d’avril 1898, l’antisémitisme en Algérie, le fonctionnarisme dans les colonies, la fin du privilège masculin sur les professions intellectuelles aux États-Unis, et la concurrence des races.

Laissons Faire, n°49, septembre 2022

Nouveau numéro de la revue Laissons Faire, de l'Institut Coppet. Au programme : (ÉTUDES) Introduction aux lettres inédites de Frédéric Bastiat, par Benoît Malbranque. (TEXTES) Table complète des chroniques de Gustave de Molinari dans le Journal des économistes (octobre 1881 – octobre 1909). — La protection de l’enfance, par Yves Guyot (1894). — Administration et public, par Frédéric Passy (1895). (RECENSION CRITIQUE) Claude Jolly, Cabanis. L’idéologie physiologique, Vrin, 2021.

Chronique (Journal des économistes, mai 1899)

Chaque mois, entre  1881 et 1909, Gustave de Molinari a publié une chronique politique et économique dans le Journal des économistes, commentant l’actualité française et internationale sous un angle résolument libéral. Au programme notamment, dans cette livraison de mai 1899, l’impérialisme anglais et ce qu’il coûte, les progrès du protectionnisme américain, les lois ouvrières en France, la lutte entre Boers et Uitlanders, et l’impôt sur les vins.

Le pacifisme libéral du Nouveau Cynée (1623)

Au début du XVIIe siècle, la guerre est conçue par les meilleurs esprits comme un horizon indépassable. Hors de son temps, un auteur obscur, Émeric Crucé, publie pourtant en 1623 un ouvrage intitulé ‘Le Nouveau Cynée ou Discours des occasions et moyens d’établir une paix générale et la liberté du commerce partout le monde’. Dans ce livre, il réclame la constitution d’une instance internationale d’arbitrage et de résolution des conflits qui puisse garantir la paix ainsi que la liberté des transactions.  

Chronique (Journal des économistes, novembre 1897)

Chaque mois, entre  1881 et 1909, Gustave de Molinari a publié une chronique politique et économique dans le Journal des économistes, commentant l’actualité française et internationale sous un angle résolument libéral. Au programme notamment, dans cette livraison de novembre 1897, les résultats de l’assurance obligatoire en Autriche-Hongrie, la production du sucre dans le monde, la maladie des grèves et ses causes, et le succès du libre-échange en Angleterre.

Chronique (Journal des économistes, août 1897) 

Chaque mois, entre  1881 et 1909, Gustave de Molinari a publié une chronique politique et économique dans le Journal des économistes, commentant l’actualité française et internationale sous un angle résolument libéral. Au programme notamment, dans cette livraison d’août 1897, l’échec de la colonisation française en Asie, les absurdités du protectionnisme au Canada et aux États-Unis, la réglementation sur les accidents du travail jugée par Yves Guyot, et les démêlés de l’Espagne face à l’insurrection cubaine.

Table complète des chroniques de Gustave de Molinari dans le Journal des économistes

Chaque mois, entre 1881 et 1909, Gustave de Molinari a publié une chronique politique et économique dans le Journal des économistes, commentant l’actualité française et internationale sous un angle résolument libéral. En voici le sommaire complet, qui permettra de retrouver facilement les livraisons dans lesquelles Molinari a traité de certaines questions que d'aucuns pourraient vouloir approfondir particulièrement : par exemple l'antisémitisme, la question de l'Alsace-Lorraine, la colonisation, le féminisme, l'immigration, l'anarchisme, entre nombreux autres.

Chronique (Journal des économistes, mai 1895)

Chaque mois, entre 1881 et 1909, Gustave de Molinari a publié une chronique politique et économique dans le Journal des économistes, commentant l’actualité française et internationale sous un angle résolument libéral. Au programme notamment, dans cette livraison de mai 1895, les manifestations du 1er mai en France et en Belgique, l’accroissement des dépenses publiques par les administrations locales, et les démêlés entre l’Espagne et Cuba.

L’alcoolisme

En cette fin de XIXe siècle, une croisade continue est menée contre l’alcool et l’alcoolisme : selon les pays, elle aboutira à la prohibition pure, au monopole, aux règlements ou à la fiscalité, en fonction des tempéraments nationaux. En France, Yves Guyot fait face aux médecins et aux partisans bornés de l’hygiénisme, qui veulent protéger l’individu contre ses passions, ses goûts et ses besoins. C’est là du socialisme, et il s’y oppose.

L’Alsace et la France

Dans cet article publié en mai 1895, Frédéric Passy rappelle l’urgence de traiter pacifiquement, en hommes raisonnables, la question restée pendante de l’Alsace-Lorraine. Si l’on veut éviter de violer la libre détermination des peuples, et si l’on veut en même temps faire taire les partisans de la revanche, il faut discuter et s’entendre, sauf à risquer « quelque conflagration suprême », qui fasse couler le sang, et apporte la ruine et la banqueroute totale.