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Antony de Jasay, L’Etat. Introduction

Le présent ouvrage est divisé en cinq chapitres, qui décrivent la progression logique (donc sans référence nécessaire aux accidents de l'évolution historique réelle) de l'État, d'un extrême à l'autre, du cas limite où ses objectifs n'entrent pas en concurrence avec ceux de ses sujets, jusqu'à celui où il en est arrivé à disposer de la plupart de leurs libertés et propriétés.
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Carl Menger, entre Aristote et Hayek

Avec Carl Menger, entre Aristote et Hayek (aux sources de l’économie moderne), Gilles Campagnolo apporte une contribution nouvelle aux travaux qu’il consacre à l’étude des théoriciens de l’économie « autrichienne ». Après Murray Rothbard, sujet d’un précédent ouvrage, c’est le fondateur de ce courant théorique lui-même –Carl Menger- dont Campagnolo nous présente ici la vie scientifique, l’œuvre et la postérité.
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Histoire des doctrines économiques par Joseph Rambaud : le libéralisme éclectique

En France les doctrines allemandes, plus ou moins imbues d'historisme et de socialisme d'État, ne sont pas parvenues à dominer. Non seulement les théories des lois économiques naturelles et permanentes ont conservé leur prestige ; mais avec elles se sont aussi conservées les doctrines libre-échangistes que les premiers disciples de Jean-Baptiste Say, puis Frédéric Bastiat, avaient soutenues.
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L’état moderne et ses fonctions

Les hommes éclairés doivent s'efforcer de contenir l'ambition de l'État moderne. Le devoir de tous ceux qu'anime la volonté du bien-être général et en particulier des défenseurs de l'économie politique est d'agir, d'écrire, de parler pour ne jamais permettre à l'État de s'adjuger aux dépens de l'activité privée de nouvelles sphères d'action.
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Annulation Etatique : Réponses aux objections

Ce qui est arrivé aux États-Unis devrait servir de leçon à la France et l'inciter à résister à la centralisation politique et administrative de plus en plus poussée dans l'Union européenne. Comme le rappelle justement Thomas Woods, c'est la décentralisation du pouvoir en Europe qui a rendu possible le développement de la liberté. Puissions-nous ne jamais l'oublier.
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Jefferson vs Hamilton

Le clivage idéologique subsiste plus que jamais entre ceux qui souhaitent le renforcement des pouvoirs de l’État central (Obama) et ceux qui défendent la décentralisation (Ron Paul et le mouvement Tea Party), entre ceux qui, comme Hamilton craignent l'anarchie et pensent en termes d'ordre imposé par le gouvernement fédéral ; et ceux qui, comme Jefferson, craignent la tyrannie et pensent en termes de libertés.
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Bastiat pour la postérité

Ludwig von Mises confirme dans les années 20 que la critique de Bastiat « de tous les protectionnistes et tendances associées reste non surpassée à ce jour. Les protectionnistes et interventionnistes n’ont pas été capables d’avancer un seul mot d’une réponse pertinente et objective »
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L’économie selon Destutt de Tracy

Philosophe et économiste français, Antoine Louis Claude Destutt de Tracy (1754-1836) mérite notre attention pour sa contribution à la pensée libérale française s’inscrivant dans la tradition de Condillac. Sa méthodologie déductive, son approche libérale des affaires gouvernementales et son subjectivisme autorisent à le qualifier d’économiste proto-autrichien.
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Logique du libéralisme (1). Par Jacques de Guenin

Nous avons montré au chapitre précédent que le concept de Responsabilité se déduit logiquement de celui de Liberté individuelle, puis nous avons présenté toute la richesse supplémentaire qu'il apporte à l'individu. De la même façon, après avoir montré que la recherche du bonheur est indissociable de la liberté individuelle et de la responsabilité, nous allons montrer toute la richesse de ce concept.
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Réponse à Jean d’Ormesson par Patrick de Casanove

Le 18 août, dans « Le Figaro », Jean d'Ormesson s’interroge : « le capitalisme est-il capable de se transformer pour survivre à la crise qu'il traverse ? » Les crises sont le fruit inévitable de l’intervention de l’Etat dans l’économie. On le sait depuis le début du XIX° siècle, il suffit de se reporter aux travaux de Charles Coquelin et de Frédéric Bastiat. La catastrophe originelle passe souvent inaperçue. C’est une des causes du drame. On reste dans le « ce qu’on voit » et personne n’anticipe le « ce qu’on ne voit pas ».
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Benjamin Franklin sur le luxe, la paresse et le travail

"Un homme vain et fastueux bâtit une belle maison, la meuble avec élégance, y vit d'une manière splendide, et se ruine en peu d'années ; mais les maçons, les charpentiers, les serruriers et d'autres ouvriers honnêtes qu'il a fait travailler, ont pu, par ce moyen, entretenir et élever leur famille. Le fermier a été récompensé des soins qu'il a pris, et le bien a passé en de meilleures mains."