L’essai de Cantillon constitue, plus que n’importe quel autre travail, le « berceau de l’économie politique ». Cantillon est aussi considéré comme un proto-autrichien.
Les résultats de cette erreur philosophique - que l'Etat serait l'incarnation de la « volonté générale », cette dernière étant souveraine et ne pouvant tolérer la moindre contrainte – se sont souvent révélés désastreux
Ce qui intéresse les écologistes, ce n’est pas de trouver des solutions réalistes (offertes par la créativité technologique et les ressources du libre marché) mais d’en profiter pour imposer un collectivisme autoritaire.
Certaines entreprises réussissent « grâce » à l’aide de l’État. La symbiose entre l’État et les entreprises privilégiées peut parfois atteindre un tel niveau que les deux se confondent.
La liberté économique à eu pour effet de développer la prospérité des individus, d'étendre nos possibilités et d'améliorer notre qualité de vie sous d’innombrables formes. Elle a bâti l’histoire la plus extraordinaire dans ce monde durant les deux cents dernières années. Le PIB par habitant a augmenté de 1000% à travers le monde et près de 2000% aux USA sur les deux derniers siècles.
"Les Français croient trop au seul rôle de l'intelligence, et n'admettent pas qu'à certains égards, les traditions morales puissent être supérieures à l'intelligence pure. Si les politiciens ne détruisent pas la France dans les 25 années à venir, je pense qu'il y a un bon espoir que ces idées, c'est-à-dire la croyance en une vieille tradition morale que les jeunes intellectuels français redécouvrent aujourd'hui, arrivent à temps pour empêcher les politiciens de détruire notre civilisation."
Comment Ayn Rand a-t-elle pu anticiper, il y a plus de cinquante ans, des États Unis perdant totalement le contrôle de leurs finances, englués dans des dettes abyssales et paralysés par une déferlante de régulations ?
Etat strictement limité à ses fonctions régaliennes, privatisation, baisse des prélèvements, flat tax, amnistie, liberté économique, droits de propriétés sûrs, libre échange, innovation, expérience, responsabilité personnelle, coopération naturelle et contrats libres, sont les clés de la sortie de crise et de la prospérité. Ce n’est que de cette façon que les particuliers répareront les dégâts des Etats.
Quel but doit poursuivre l’institution étatique tout entière ? Quelles sont les limites qu’elle doit poser à son action ? [...] Cet examen doit prendre comme point de départ l’homme considéré comme individu.
En France tout spécialement, qu’est-ce qui n’est pas voué à devenir « social » ? Gauche et droite communient dans une frénésie lexicale. Cette mise d’un mot à toutes les sauces induit d’abord une saturation et une confusion sémantiques totales.
Le mouvement de protestation « occupy » prospère grâce à l’affirmation que les 99% sont exploités par le 1%, et il y a du vrai dans ce qu’ils disent. Mais ils se trompent sur l’identité des groupes.
Les marchés financiers ne sont pas automatiquement orientés vers le bien commun. Ils le sont uniquement lorsqu’ils sont soumis à une libre concurrence basée sur des règles justes. Les désordres financiers actuels sont le résultat de règles, de pratiques et d’institutions injustes qui ont créé une véritable culture de l’irresponsabilité.
De J.-B. Say l’on parle beaucoup. L’on en parle beaucoup sans l’avoir lu, et pour n’en point dire du bien ; les qualités de sa doctrine l’ont si vite répandue en lieux communs que s’est émoussée sa finesse. Si, par hasard, on le lit, on en dit alors du mal ; si transparente est sa pensée qu’il faut un œil singulièrement exercé pour voir autre chose que le jour à travers.
Ce texte est une analyse de tous les moyens inventés par les socialistes pour diffamer le mot individualisme et lui faire signifier ce qu’il n’est pas : matérialisme, hédonisme, égoïsme etc.
Les industriels français du XVIIème siècle avaient plus de courage que leurs homologues américains du XXème et une compréhension plus fine de l’économie. Ils étaient conscients du fait que l’ « aide » gouvernementale au monde du travail est aussi désastreuse que la persécution gouvernementale et que la seule manière pour un gouvernement d’être utile à la prospérité de tous est de ne pas s’en mêler.
La planification mondiale de l'économie est un leurre. Si le mal provient de la centralisation et non du marché libre, créer une autorité mondiale revient à créer encore davantage de centralisation.