Le socialiste et le défenseur du marché libre observent les mêmes faits. Mais seule une personne qui a une connaissance de l’économie comprend leur pertinence et leurs implications.
L'ignorance économique généralisée dans les pays catholiques, ainsi qu'une tendance à moraliser, a jadis conduit de larges cercles de catholiques à rechercher les causes de la pauvreté dans les principes moraux, et à faire de la « redistribution » le slogan de leurs programmes de réformes. Mais ni dans les pays développés, ni dans le tiers monde, la redistribution ne peut arriver à quelque succès que ce soit.
Pour la génération actuelle, Hitler est l'homme le plus détesté de l'histoire, et son régime l'archétype du mal politique. Cependant, ce point de vue ne s'étend pas à sa politique économique. Loin de là. Elle est accueillie à bras ouvert par les gouvernements du monde entier.
Permettez à Detroit de devenir une ville sûre, coopérative, qui représente le meilleur de ce que l'Amérique peut être. La liberté économique assurera la renaissance de Detroit.
F. Bastiat décrit parfaitement une société qui a été laminée par la dépréciation de sa monnaie. Nous vivons le plus grand transfert et la plus grande destruction de richesses de l’Histoire.
L'économie néoclassique orthodoxe a longtemps soutenu que, du point de vue des imposés eux-mêmes, un impôt sur le revenu était plus adapté qu’un impôt indirect sur une forme particulière de consommation, puisque, en plus du revenu total extrait, qui est supposé être le même dans les deux cas, l’impôt indirect surcharge lourdement le prélèvement contre un type de consommateur bien particulier.
C’est déjà un comble que les opposants au marché libre accusent de manière erronée le capitalisme de la pollution environnementale, des dépressions économiques et des guerres.
Nous vivons dans un monde d'euphémisme. Les croque-morts sont devenus des « pompes funèbres », les attachés de presse sont désormais des « conseillers en relations publiques » et les concierges ont tous été transformés en « surintendants ». Dans tous les domaines de la vie, les faits bruts ont été camouflés par la brume.
Ou bien nous jugeons possible la société naturelle, et nous sommes partisans de l’anarchisme ; ou bien nous la jugeons impossible, et nous voilà partisans du système bourgeois.
Les tortures ? Depuis longtemps le mot nous est à tous devenu familier. Rares sont ici ceux qui y ont échappé. Aux « entrants » à qui l’on peut adresser la parole, les questions que l’on pose sont, dans l’ordre : « Arrêté depuis longtemps ? Torturé ? Paras ou policiers ? » Mon affaire est exceptionnelle par le retentissement qu’elle a eu. Elle n’est en rien unique. Ce que j’ai dit dans ma plainte, ce que je dirai ici illustre d’un seul exemple ce qui est la pratique courante dans cette guerre atroce et sanglante.
Le samedi 14 juillet dernier, la France a commémoré le 223 ème anniversaire de la prise de la Bastille. Mais, comment analyser et apprécier les événements de 1789 d’un point de vue strictement libéral ?
Etude de l'anti-esclavagisme des économistes français du XVIIIe siècle (Dupont de Nemours, Turgot, etc.) et ses effet sur le jeune mouvement abolitionniste.
La fin de la servitude politique
par Gustave de Molinari
Extrait de la conclusion des Lois naturelles de l’économie politique, par Gustave de Molinari, édition Guillaumin, Paris, 1887, pp.272-277
(Laissons F... LIRE LA SUITE
L’économie de marché repose sur deux piliers principaux, et non sur un seul. Elle suppose non seulement une liberté de prix et de compétition, mais également l’institution de la propriété privée, c’est-à-dire un ordre social spécifique. Or la dissolution progressive du concept de propriété est l’une des caractéristiques de notre époque.
La transformation de l’économie politique en science rigoureusement définie et réduite en principes fondamentaux est une tâche qui occupa plusieurs générations d'économistes. Cependant, la correspondance entre Jean-Baptiste Say et le physiocrate Dupont de Nemours cristallise cette transformation et illustre ce changement d’ère.
Un des phénomènes les plus déroutants de l’histoire du fascisme est la collaboration presque incroyable entre les hommes d’extrême droite et ceux de l’extrême gauche à sa cration. L’explication réside dans ce point : droite comme gauche se sont rejoints dans l' envie de réglementation.