L’évènement est suffisamment rare pour pouvoir passer à coté.
François Lenglet est directeur de la rédaction de BFM business, et chroniqueur sur BFM TV. Et c’est sur BFM justement, qu’il s’est fait remarquer le 27 mars 2012.
En discutant de l’entrée de Free sur le marché de la téléphonie mobile, il cite Frédéric Bastiat. Oui vous avez bien lu. En fait, Bastiat avait déjà été cité sur BFM, par deux fois à notre connaissance, mais ce fût par la bouche d’Alain Madelin et de Jean Marc Daniel.
Cette intervention ne peut que traduire le bon sens, qui caractérise l’analyse de Bastiat.
Lenglet fait référence à l’histoire de la vitre brisée : un jeune garçon brise la vitre d’un commerçant avec une pierre. L’erreur est de dire que cela va donner de l’emploi au vitrier et que cela va être bon pour l’économie. Bastiat nous dit que non, on ne s’enrichit pas en détruisant, car il y a ce que l’on voit et ce que l’on ne voit pas : on peut observer la vitre brisée et le travail du vitrier car c’est sous nos yeux, c’est ce que l’on voit. Ce que l’on ne voit pas c’est ce que le commerçant aurait pu acheter un produit s’il n’avait pas déboursé pour changer sa vitre, par exemple un livre, un costume etc. Si l’on n’avait pas brisé la vitre, la société compterait plus de biens au sein de la société car il s’y trouverait et une vitre et un costume ou un livre. (Ce raisonnement peut être appliqué à la prime à la casse sur le marché de l’automobile par exemple)
2012.03.27 La vitre brisée de Bastiat et la concurrence dans les télécoms
Il y a donc ce que l’on voit et ce que l’on ne voit pas. Avec Free, dans la téléphonie mobile, c’est la même chose : il y a les emplois qui sont supprimés à court terme, que l’on voit, et les emplois créés dans les autres secteurs de l’économie grâce à une hausse du pouvoir d’achat que l’on ne voit pas.
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