Gustave de Molinari – Conversations familières sur le commerce des grains

Du fait de l’importance du pain dans l’alimentation populaire, la question du commerce des grains a toujours été particulièrement sensible et controversée. Malgré les désastres de l’intervention étatique, des prohibitions et des règlements, et l’efficacité du libre-échange intégral pour équilibrer les prix et augmenter les ressources, le combat devait sans cesse être mené. Afin de convaincre émeutiers, protectionnistes et règlementaristes, Gustave de Molinari publiait ainsi en 1855 ce petit livre sous forme de dialogues, dans lequel les arguments de Turgot, de Jean-Baptiste Say et de Frédéric Bastiat étaient présentés d’une manière accessible et convaincante. Et qui pourrait dire que la question est désormais bien entendue ?

Œuvres complètes de Gustave de Molinari (Volume 11)

En 1855, désormais durablement établi en Belgique, sa patrie natale, Gustave de Molinari poursuit tous azimuts son combat pour la liberté. Par l’enseignement d’abord, dans un cours d’économie politique qu’il continue de donner au Musée de l’industrie belge, et dont il fait imprimer la première partie. Par la presse ensuite, avec la fondation de l’Économiste Belge, dont 24 numéros paraissent en 1855, pour couvrir les questions brûlantes de la paix et de la guerre, de l’intervention de l’État, des dépenses publiques, des impôts. Enfin, en cette même année, Molinari fait paraître un nouveau livre de dialogues, après les Soirées de la rue Saint-Lazare (1849), consacré entièrement, cette fois-ci, à la liberté du commerce des céréales, sur fond de nouvelles émeutes et de nouvelles réglementations.

Gustave de Molinari – Grandeur et décadence de la guerre

Un quart de siècle avant le déclenchement de la Première Guerre mondiale, qu’il redoute et entrevoit, Gustave de Molinari renouvelle son plaidoyer argumenté pour la paix. Tout en reconnaissant l’existence d’une première époque dans l’histoire de l’humanité, pendant laquelle la guerre a servi les intérêts de l’espèce en constituant et en perfectionnant son arsenal de défense, il démontre que cette période de grandeur de la guerre est décidément close. Désormais, les classes qui vivent de travail, de commerce et d’industrie, sont intéressées au maintien de la paix. Leur devoir est de lutter contre les intérêts de la caste politique, qui tire profit, à divers égards, de l’état de guerre. Les peuples doivent aussi accompagner de leurs vœux les réalisations nouvelles pour maintenir la paix, comme la constitution d’une Ligue des Neutres, ou l’Union des nations. C’est tout un programme, toute une politique pacifiste, que contient ce livre.

Gustave de Molinari – Lettres sur la Russie

En 1860, appelé à faire un voyage de quatre mois en Russie pour y donner à travers le pays des conférences sur l’économie politique, Gustave de Molinari découvre un pays aux institutions encore rétrogrades, un pouvoir fort, des paysans prisonniers du servage. Mais la soif de liberté qui anime les classes supérieures, lui fait aussi augurer des réformes prochaines et audacieuses. Pour y aider, il publie régulièrement des articles dans la presse russe. Dans son récit de voyage, Molinari mêle aussi la description des conditions économiques, sociales et politique de la Russie des tsars, avec ses conceptions d’une société sans État, où les fonctions de police, les fleuves et les canaux, par exemple, relèvent d’entreprises privées.

Gustave de Molinari – Les soirées de la rue Saint-Lazare

Pour défendre la doctrine de la liberté, battue en brèche par les socialistes et par les conservateurs, Gustave de Molinari publie en 1849, l’ère des révolutions à peine refermée, un grand ouvrage sous la forme de conversations. Après Frédéric Bastiat, il ose transporter dans la science économique cette forme classique de la philosophie, immortalisée par Platon, pour éclairer les questions les plus âprement débattues, comme la propriété privée, le capital, ou le rôle de l’État. Introduction brillante aux principes du libéralisme, ce livre pédagogique ouvre aussi de nouvelles perspectives, son auteur ayant mis en avant, dans sa discussion des fonctions de l’État, des idées novatrices, radicales et stimulantes.

Gustave de Molinari – La conquête de la Chine

Pour Gustave de Molinari, écrivant en 1856, c’est-à-dire au milieu des guerres de l’opium et peu avant le sac du Palais d’Été, la Chine doit être conquise, et sa civilisation rétrograde et décadente doit s’ouvrir aux idées et aux produits de l’Occident. Pour accomplir cette « expropriation pour cause de civilisation », il conçoit un plan et mobilise l’opinion publique. La compatibilité de ces recommandations avec les principes du libéralisme n’est pas évidente, et cette pièce d’histoire est ici republiée pour être jugée.

[Œuvres russes inédites de G. de Molinari] (1) Conférence sur le progrès et la civilisation

Gustave de Molinari a séjourné à deux reprises en Russie, il a publié plus d’une centaine d’articles dans la presse russe, et a donné des conférences nombreuses à travers le pays. Cette masse documentaire de première importance était restée jusqu’à ce jour inédite en français. — Dans cette conférence de 1865, Molinari retrace l’histoire de la notion de progrès, et de sa manifestation concrète. Le progrès, c’est essentiellement l’amélioration de la condition matérielle et morale de l’humanité. 

Sur le prix des enterrements et l’alternative de la mort à bon marché

« Non seulement la vie coûte cher en France, écrit Gustave de Molinari en 1851, mais la mort même y est renchérie par des monopoles et des privilèges. » Les enterrements, en effet, sont l’objet de multiples règlements et de taxes, qui pèsent d’un poids particulièrement lourd pour le pauvre peuple, obligé d’abandonner les siens dans des fosses communes et d’en accompagner les dépouilles dans un cortège minimaliste. Les concessions même sont révoquées et révocables, et on trouble la propriété privée dans le dernier lieu de sa manifestation ; c’est le communisme jusque dans la mort.

La bibliothèque nationale et le communisme

Dans un passage de ses Soirées de la rue Saint-Lazare (1849), prochainement rééditées dans le volume 6 de ses Œuvres complètes, Gustave de Molinari offre une critique très vive de la Bibliothèque nationale et des institutions culturelles publiques ou subventionnées. La gratuité des bibliothèques, écrit-il, c’est du communisme, et dans l’intérêt même de la diffusion des lumières, il est urgent de fermer les bibliothèques publiques.

La liberté des théâtres et le droit des pauvres

Dans cet article de 1869, Gustave de Molinari poursuit, dans le Journal des économistes, sa défense engagée depuis 20 ans déjà pour la liberté des théâtres. Le régime de monopole désormais aboli, il reste, analyse-t-il, à détruire la censure, la fiscalité exceptionnelle, et les nombreux règlements qui pèsent encore gravement sur cette industrie des spectacles et qui en arrêtent le développement.

Chronique (Journal des économistes, janvier 1884)

Chaque mois, entre  1881 et 1909, Gustave de Molinari a publié une chronique politique et économique dans le Journal des économistes, commentant l’actualité française et internationale sous un angle résolument libéral. Au programme notamment, dans cette livraison de janvier 1884, la colonisation par l’État et ses effets en Algérie et au Tonkin, le développement du protectionnisme en Europe et en Amérique, la concurrence des tribunaux, et la situation économique en Russie.

Le blocus commercial de la Russie

Au moment de la guerre de Crimée (1854), Gustave de Molinari examine, dans un article destiné au Journal des économistes, ce qu’il appelle « les progrès réalisés dans les coutumes de la guerre », c’est-à-dire l’abandon progressif des pillages ou des violences contre les civils, qui ont émaillé tant de guerres anciennes. Les nations modernes, dit-il, sentent que leur intérêt est dans la garantie de la propriété privée des civils, et sur terre comme sur mer, ils tâchent de plus en plus de s’y appliquer. De ce point de vue, Molinari se prononce contre le blocus commercial imposé par la France et l’Angleterre coalisés, contre la Russie. Il juge que c’est une pratique dont la science économique peut démontrer le caractère néfaste.

Chronique (Journal des économistes, mars 1891)

Chaque mois, entre 1881 et 1909, Gustave de Molinari a publié une chronique politique et économique dans le Journal des économistes, commentant l’actualité française et internationale sous un angle résolument libéral. Au programme notamment, dans cette livraison de mars 1891, les conséquences nationales et internationales du retour de la politique protectionniste en France, la distribution de secours aux victimes du froid, et la condition des indigènes dans l’Algérie colonisée.

Chronique (Journal des économistes, décembre 1882)

Chaque mois, entre 1881 et 1909, Gustave de Molinari a publié une chronique politique et économique dans le Journal des économistes, commentant l’actualité française et internationale sous un angle résolument libéral. Au programme notamment, dans cette livraison de décembre 1882, la progression du budget en France, la construction du Tunnel sous la manche, la colonisation française en Algérie et l’expropriation des terres des indigènes, et l’excellente situation financière des États-Unis.

Sur les États belliqueux et le besoin de paix des populations (30 janvier 1868)

« Les hommes d'État les moins accessibles aux utopies en étaient presque venus au point de ne plus croire à la possibilité de la guerre. Le roi Louis-Philippe, par exemple, qui n'était certes pas un rêveur, répondait à une députation du Congrès de la paix, que la guerre lui paraissait tellement contraire aux intérêts et aux tendances de la civilisation, que le jour n'était pas éloigné où on ne la ferait plus. Quel souverain pourrait tenir aujourd'hui ce langage ? Quel peuple pourrait y ajouter foi ? On ne croyait plus alors à la guerre, on ne croit plus aujourd'hui à la paix. À quoi tient ce changement dans la disposition générale des esprits ? »

Chronique (Journal des économistes, janvier 1886)

Chaque mois, entre 1881 et 1909, Gustave de Molinari a publié une chronique politique et économique dans le Journal des économistes, commentant l’actualité française et internationale sous un angle résolument libéral. Au programme notamment, dans cette livraison de janvier 1886, la colonisation française en Algérie et au Tonkin, le développement du protectionnisme en Russie et en Roumanie, l’organisation des théâtres, et l’hébergement gratuit des démunis à Paris.

Chronique (Journal des économistes, octobre 1898)

Chaque mois, entre 1881 et 1909, Gustave de Molinari a publié une chronique politique et économique dans le Journal des économistes, commentant l’actualité française et internationale sous un angle résolument libéral. Au programme notamment, dans cette livraison d’octobre 1898, les ennuis causés par la douane, le protectionnisme ouvrier en Algérie, les progrès du socialisme en Allemagne, et les causes de la grève parisienne.

Chronique (Journal des économistes, juillet 1898)

Chaque mois, entre 1881 et 1909, Gustave de Molinari a publié une chronique politique et économique dans le Journal des économistes, commentant l’actualité française et internationale sous un angle résolument libéral. Au programme notamment, dans cette livraison de juillet 1898, le développement des dépenses publiques et de l’intervention de l’État à travers l’Europe et en Amérique du Sud, l’insurrection de Cuba, et l’exploitation des indigènes en Algérie et en Cochinchine.

Chronique (Journal des économistes, juillet 1887)

Chaque mois, entre 1881 et 1909, Gustave de Molinari a publié une chronique politique et économique dans le Journal des économistes, commentant l’actualité française et internationale sous un angle résolument libéral. Au programme notamment, dans cette livraison de juillet 1887, le service militaire obligatoire, les mesures contre les étrangers vivant en France, la fin du monopole des poudres, la séparation de l’Église et de l’État, la colonisation française en Algérie, le monopole des omnibus, la situation économique et sociale en Irlande, et l’antisémitisme en Russie.

Chronique (Journal des économistes, décembre 1898)

Chaque mois, entre 1881 et 1909, Gustave de Molinari a publié une chronique politique et économique dans le Journal des économistes, commentant l’actualité française et internationale sous un angle résolument libéral. Au programme notamment, dans cette livraison de décembre 1898, les effets de la politique protectionniste sur les relations de la France avec l’Angleterre, la liberté pour les femmes de devenir avocates, l’antisémitisme en Algérie, et une solution pacifique à la question de l’Alsace-Lorraine.