L’administration et le phylloxera
En 1875, pour parer au mal causé par le phylloxera, l’administration centrale et locale ont édicté des mesures liberticides, en faisant usage de pouvoirs qui sortent de leurs attributions. Pour Michel Chevalier, la proscription du cépage américain, et l’emploi forcé de certains produits chimiques, sont hautement condamnables. C’est d’ailleurs une règle générale, rappelle-t-il, que « l’autorité, dans l’intérêt du public et dans celui de sa propre considération, est tenu de se montrer extrêmement réservée en présence des problèmes qui viennent à être posés dans la sphère des arts utiles, agriculture, manufacture, commerce. Il convient qu’elle tourne sa langue sept fois avant de se prononcer pour une des solutions qui ont pu être proposées. Elle doit favoriser la diversité des tentatives plutôt que de les restreindre. »