Les libéraux français en voyage aux États-Unis

Aux XVIIIe et XIXe siècles, les libéraux français ont souvent vu et présenté les États-Unis comme un exemple et un modèle. Toutefois, nombreux sont ceux qui, ayant effectué le voyage pour clarifier leur opinion, en sont revenus avec de nombreuses critiques à formuler. C’est le cas, à travers les décennies, de Volney, Tocqueville et Gustave de Molinari.

Le libéralisme français et l’écologie

Les grands auteurs qui ont fondé en France la doctrine du libéralisme économique se sont presque unanimement prononcés pour une protection de l’environnement par l’État. Dès lors, ceux qui, au nom de ce même libéralisme, négligent aujourd’hui ce que d’autres appellent un devoir, individuel et collectif, de protection de l’environnement, ceux là contredisent directement les plus grands représentants de cette école de pensée, quoique probablement sans le savoir ni s’en douter.

Gustave de Molinari et la question des chemins de fer au milieu du XIXe siècle

Parce qu’avec le recul elles apparaissent de manière univoque comme des véhicules de progrès, d’émancipation et de croissance, les grandes inventions qui ont marqué l’histoire économique de l’humanité sont propres à être mal jugées. Aussi, avant d’entrer, avec Molinari, dans la question des chemins de fer du début de la décennie 1840, il nous apparaît nécessaire de considérer avec prudence l’état de la technologie et celle des besoins des consommateurs, au risque d’être emportés par la conviction facile mais remarquablement inappropriée de la supériorité naturelle et inéluctable du chemin de fer.

Liste des 400 articles attribuables à Molinari dans le Courrier Français (1844-1847)

Au cours de sa carrière, Gustave de Molinari a revendiqué (de manière assez floue) sa participation au Courrier Français, dans lequel Frédéric Bastiat publia aussi quelques textes. Pour la première fois examiné, ce périodique se trouve contenir plus de 400 articles du jeune Molinari, principalement sur le libre-échange, mais aussi sur quelques thèmes dont il avait raison de ne pas s’enorgueillir. — Aujourd’hui, nous publions la liste des articles que nous avons recensé entre 1844 et 1847.
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Paul Leroy-Beaulieu et le dégoût pour la politique, d’après sa correspondance inédite

Mêlé aux luttes politiques locales et nationales, du fait de l’ascendant que sa jeune carrière académique brillante lui avait fait prendre, Paul Leroy-Beaulieu ne tarda pas à déchanter. Élection après élection, séance publique après séance publique, il traçait un portait noir de la vie politique et de ses acteurs. « Très sérieusement, concluait-il avec pessimisme, je crois qu’il n’y a rien à faire en politique et que le mieux serait de rompre tout à fait avec cette affreuse besogne. La France est un pays perdu. »
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Découverte de 400 nouveaux articles de Molinari — Partie 1 : Récit d’une découverte

Au cours de sa carrière, Gustave de Molinari a revendiqué (de manière assez floue) sa participation au Courrier Français, dans lequel Frédéric Bastiat publia aussi quelques textes. Pour la première fois examiné, ce périodique se trouve contenir plus de 400 articles du jeune Molinari, principalement sur le libre-échange, mais aussi sur quelques thèmes dont il avait raison de ne pas s’enorgueillir.
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La révolution dans tous les sens

Alphonse de Lamartine a été pour Gustave de Molinari un modèle de jeunesse, très vite embrassant, et avec lequel il a dû rompre, dans sa conversion progressive aux principes du libéralisme. Au-delà, c'est un personnage important pour l'économie politique libérale française du XIXe siècle. Un récent ouvrage collectif sur la révolution de 1848 nous permet de faire le point sur son action dans des temps agités.
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Le monopole en lutte contre les monopoleurs, ou les fantasmes de l’abbé Galiani

Après avoir agité le public français avec ses Dialogues sur le commerce des grains, l’abbé Galiani présente ses principes au ministère. Ils ne reviennent à rien de moins qu’à armer le bras de la puissance publique, puissance monopolistique par excellence, du pouvoir de vaincre des monopoleurs, dont l’abbé se fait visiblement un fantasme.

Publication à venir d’un document exceptionnel : les Mémoires de Dupont de Nemours

Sentant sa vie en danger, Dupont de Nemours rédigea ses Mémoires au milieu de la furie révolutionnaire. Un siècle plus tard, le texte fut imprimé par ses descendants, sans être mis dans le commerce. Dans les semaines à venir, l’Institut Coppet vous proposera, chapitre par chapitre, ce document rare et très précieux, notamment sur les débuts de l’école physiocratique, à partir du seul exemplaire connu qui ait subsisté en France.
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Correspondance inédite entre Gilbert Guillaumin et P.-J. Proudhon

« Dans la lutte qui se prépare entre le socialisme et l’économie politique, la neutralité ne m’est pas permise ; mon commerce d’édition est acquis à mes amis. C’est peut-être un tort commercialement parlant, mais il m’est impossible de ne pas subir l’influence de mes idées et de mes opinions, quelques bornées qu’elles soient. C’est autant pour moi une affaire de sympathie qu’une affaire de commerce. »