En ce début d’année 2016, j’ai le plaisir d’adresser mes vœux de paix et de liberté à tous. J’en profite également pour annoncer que j’ai demandé à Benoît Malbranque, directeur des Éditions de l’Institut Coppet, de prendre la présidence de l’association.
Je serai désormais président d’honneur et bien entendu, je continuerai à veiller sur le bon développement des projets et sur les bonnes relations que nous avons avec de nombreux amis, partenaires et donateurs. Mais après cinq années de services rendus, presque jour et nuit, il était temps pour moi de prendre un peu de repos et de laisser la main à une personne de confiance, qui a fait la preuve de son engagement et de ses compétences depuis le début.
La direction des opérations est un poste stratégique, entièrement bénévole, que je confie à Benoît avec beaucoup de sérénité. Il pourra toujours compter sur ma présence et mon aide, ainsi que tous ceux qui le souhaitent. Je reste à la disposition de chacun.
Il y a quelques années, il fallait se rendre dans les universités étrangères pour y apprendre que Frédéric Bastiat était considéré comme le précurseur de la théorie des choix publics et que Jean-Baptiste Say était le père de la théorie économique de l’offre. C’est moins le cas aujourd’hui, grâce à Internet mais aussi et surtout grâce à l’Institut Coppet, à ses 1000 articles publiés en cinq ans sur son site et à sa centaine de livres classiques réédités en version numériques et papier (Voir le site des éditions de l’Institut Coppet).
Beaucoup aujourd’hui souhaitent une France plus libre, plus ouverte. Mais, nous le savons, le salut ne viendra pas du sommet. Il ne viendra pas de la classe politique, de la multiplication des lois, des élites culturelles et médiatiques subventionnées, de l’éducation « nationale », ou du social-étatisme, de droite comme de gauche. On nous a persuadés, de Jules César à Alain Juppé, en passant par Napoléon Bonaparte, que seul un Etat fort était capable de nous faire tenir ensemble et en paix. Napoléon Ier disait : « Je vous apporte l’ordre ; plus tard viendra la liberté. » Ceci est faux, c’est le contraire qui est vrai. Le salut ne viendra que de la base, de la société civile, à condition de lui laisser d’abord la liberté.
Nos chers économistes français, de Quesnay à Bastiat en passant par Turgot et Say, nous ont tous enseigné que plus le monde est complexe, plus nous avons besoin, dans l’intérêt de tous, de laisser faire, c’est-à-dire de laisser aux individus eux-mêmes la responsabilité de s’organiser librement selon leurs préférences et dans le respect des droits de chacun. Telle est la leçon que nous rappelle également l’école autrichienne d’économie.
Vous pouvez compter sur l’Institut Coppet pour continuer à diffuser inlassablement ce message de paix, de liberté et de prospérité. Plus que jamais, les personnes qui travaillent au sein de l’Institut Coppet ont à cœur de revivifier la tradition française de la liberté, l’école française d’économie politique. Et plus que jamais l’Institut a besoin de vous, de votre soutien, de votre engagement bénévole (n’hésitez pas à écrire pour vous associer à nos travaux à l’adresse email suivante : icoppet@gmail.com).
Bonne et heureuse année 2016
Damien Theillier
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